Emmanuel Louis
louipam@aol.com
-----Original Message-----
From: Max Cesar <mcesa46@aol.com>
To: louipam <louipam@aol.com>
Sent: Mon, Jan 14, 2013 2:07 pm
Subject: Fwd: CHRONOLOGIE DES GRANDES DATES EN HAÏTI
Allo Mann,
I misspoke. This info came from my uncle Leroy.
Enjoy reading it.
Max Cesar
mcesa46@aol.com
-----Original Message-----
From: leroy césar <cesarly@hotmail.com>
Sent: Thu, Jun 18, 2009 1:08 am
Subject: FW: CHRONOLOGIE DES GRANDES DATES EN HAÏTI
Subject: FW: CHRONOLOGIE DES GRANDES DATES EN HAÏTI
Date: Wed, 17 Jun 2009 22:57:32 -0300
CHRONOLOGIE
DES
GRANDES DATES EN HAÏTI
Lorsqu'elle fut découverte
par Christophe Colomd, l'île d'Hispaniola était
habité par des Arawaks et des indiens des
Caraïbes.
·
> > 3 Août 1492: A
> > l'aube, une expédition de trois caravelles, la Santa
> > Maria, la Pinta et la Niña, menée par Christophe Colomb,
> > un marin né à Gênes, en Italie, laisse les côtes
> > espagnoles à la recherche des terres de l'Ouest.
> > L´expédition arrivera aux Bahamas deux mois plus tard, le
> > 12 Octobre 1492..
> >
> > ·
> > 12 Octobre 1492:
> > L'expédition de Christophe Colomb arrive en Amérique,
> > et touche terre sur une île de l'archipel des Bahamas.
> > Cette île, appelée Guanahani par ses habitants, des
> > indiens Tainos, est baptisée San Salvador par Christophe
> > Colomb, fidèle à la promesse qu'il avait faite à la
> > reine Isabelle, d'apporter la parole divine aux terres
> > qu'il découvrirait.
> >
> > ·
> > 5 Décembre 1492: Christophe
> > Colomb débarque en Haïti, au Môle Saint-Nicolas.
> >
> >
> > ·
> > 24 Décembre 1492: La Santa
> > Maria fait naufrage sur un banc de récifs, non loin de
> > Limonade.
> >
> > ·
> > 31 Août 1498: Christophe
> > Colomb revient à Hispaniola où la situation est
> > catastrophique. Les espagnols ont pour la plupart la
> > syphilis et se battent entre eux. Bartolomé, le frère de
> > Colomb, s'est révélé être un piètre gouverneur.
> > L'Amiral retourne sa colère contre les indiens
> > qu'il persécute et les envoie comme esclaves au Cap
> > Vert et aux Canaries.
> >
> > ·
> > 20 Mai 1506: Christophe
> > Colomb meurt dans l'indifférence à Valladolid, en
> > Espagne. Croyant qu'il avait découvert une autre route
> > pour accéder aux Indes, il n'aura jamais su qu'il
> > avait révélé à l'Europe l'existence d'un
> > nouveau continent.
> >
> > ·
> > 30 Mai 1695: Les Anglais
> > pillent le Cap Haïtien, alors nommé Cap François.
> >
> >
> > ·
> > 13 Juillet 1695: Les Anglais
> > rentrent à Port-de-Paix et pillent la ville.
> >
> > ·
> > 20 Septembre 1697: Signature
> > de traité de Ryswick, donnant à la France souveraineté
> > sur la partie Ouest d'Hispaniola. La frontière entre
> > l'est et l'ouest suit la rivière Massacre, puis
> > vers l'ouest à la vallée de l'Artibonite, puis
> > vers l'est, incluant la plaine du Cul-de-Sac, et
> > finalement, vers le sud, en passant par la Foret des Pins et
> > le morne La Selle.
> >
> > ·
> > Mars 1685: Publication
> > de l' Edit Touchant la Police des Isles de
> > l'Amérique Française de Louis XIV, ou Code Noir.
> > Ce code réglementait les droits, limitations, et sanctions
> > des esclaves
> >
> > ·
> > 20 Septembre 1734: Incendie du
> > Cap. La ville est rasée.
> >
> > ·
> > 2 Avril 1770: Naissance
> > d'Alexandre Sabès Pétion à Port-au-Prince, d'une
> > mulâtresse et d'un blanc.
> >
> > ·
> > 3 Juin 1770:
> > Port-au-Prince est détruite par un tremblement de terre.
> >
> >
> > ·
> > 8 Septembre 1779: Un
> > contingent de 1750 soldats, dirigés par le compte
> > d'Estaing, débarquent en Georgie à fin d'aider les
> > forces indépendantistes américaines dans leur lutte contre
> > l'Angleterre. Ce contingent inclus un groupe de
> > Chasseurs Volontaires de Couleur, parmi lesquels André
> > Rigaud, Jean-Baptiste Chavannes, Laurent Férou, Louis
> > Jacques Beauvais, et Henry Christophe.
> >
> > ·
> > 9 Septembre 1779: Un
> > contingent de 1750 soldats français et haïtiens, parmi
> > lesquels André Rigaud, Jean-Baptiste Chavannes, Laurent
> > Férou, Louis Jacques Beauvais, et Henry Christophe, se
> > battent à Savannah, Georgie, contre l'armée anglaise.
> > Les Anglais gagnent la bataille de Savannah, que George
> > Washington appellera plus tard «the disaster of Savannah».
> >
> >
> > ·
> > 26 Août 1789: Date de
> > rédaction de la «Déclaration des Droits de l"Homme
> > et du Citoyen», dont l'article premier est: «Les
> > hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits. Les
> > distinctions sociales ne peuvent être fondées que sur
> > l'utilité commune". Cette déclaration va à
> > l"encontre des intérêts des grands planteurs de Saint
> > Domingue, qui pressentent que l"esclavage est menacé.
> >
> >
> > ·
> > 5 Octobre 1789: Louis XVI,
> > séquestré aux Tuileries (3 mois après la prise de la
> > bastille), signe un manifeste écrit par La Fayette. Ce
> > manifeste, intitulé «Déclaration des Droits de
> > l"Homme et du Citoyen», dont l'article premier
> > est: «Les hommes naissent et demeurent libres et égaux en
> > droits. Les distinctions sociales ne peuvent être fondées
> > que sur l'utilité commune». Cette déclaration va à
> > l'encontre des intérêts des grands planteurs de Saint
> > Domingue, qui pressentent que l'esclavage est menacé.
> >
> >
> > ·
> > 22 Octobre 1789:
> > L'Assemblée Nationale de France accepte une «pétition
> > de droits» présentée par les «Hommes Libres de Couleur»
> > de Saint Domingue. Cela marque la première fois qu'un
> > groupe de noirs participera à une session de
> > l'Assemblée Nationale.
> >
> > ·
> > 28 Mars 1790:
> > L'Assemblée Nationale approuve la création de
> > «l"Assemblée Coloniale», une organisation crée par
> > les colons français de Saint Domingue dans le but de
> > protéger leurs intérêts, particulièrement
> > l'esclavage.
> >
> > ·
> > 12 Octobre 1790: Vincent
> > Ogé débarque sur la cote nord de Saint Domingue, dans
> > l'intention de faire respecter à Saint Domingue les
> > principes d'égalité défendus dans la Déclaration des
> > Droits de l"Homme et du Citoyen.
> >
> > ·
> > 9 Mars 1791: Vincent
> > Ogé et Jean-Baptiste Chavannes sont exécutés sur la Place
> > d'Armes, au Cap-Haïtien, par la méthode du supplice de
> > la roue.
> >
> > ·
> > 15 Mai 1791: A Paris,
> > L'assemblée Nationale émet un décret donnant aux
> > mulâtres les mêmes droits politiques que les blancs.
> >
> >
> > ·
> > 7 Août 1791: Au cours
> > d'une réunion à Mirebalais, Pierre Pinchnat est choisi
> > comme leader d'un groupe de mulâtres s'opposant aux
> > blancs, dans la tradition d'Ogé et de Chavannes.
> >
> >
> > ·
> > 11 Août 1791: Quelques
> > esclaves des habitations Chabaud et La Gossette mettent le
> > feu à quelques maisons. Cette révolte, prélude au Bois
> > Caïman, est vite étouffée, et les esclaves pendus.
> >
> >
> > ·
> > 14 Août 1791: Boukman
> > conduit une cérémonie vaudou au Bois Caïman, à Le
> > Normand de Mézy, non loin du Morne rouge. Au cours de cette
> > cérémonie, las participants, après avoir sacrifié un
> > porc et bu son sang, jurent de tuer tous les blancs. La date
> > de l'insurrection est fixée pour le 22 août.
> >
> >
> > ·
> > 20 Août 1791: Bataille
> > entre blancs et mulâtres, à Nerette. Les blancs sont
> > vaincus. Les mulâtres se dirigent alors vers le Cul de Sac;
> > menés par Louis Jacques Beauvais et Alexandre Pétion, ils
> > rencontrent un contingent de blancs à Pernier. Là encore,
> > les mulâtres sont victorieux.
> >
> > ·
> > 22 Août 1791: Huit jours
> > après la cérémonie du Bois Caïman, vers dix heures du
> > soir, les tambours des esclaves résonnent dans le Nord,
> > particulièrement à l'Acul et au Limbé. A Noé,
> > Climent, Flaville, Gallifet, et Le Normand, les esclaves,
> > armés de piques, de manchettes et de torches, attaquent les
> > blancs, tuent les hommes, violent les femmes et mettent le
> > feu aux habitations. Deux mois après le début de cette
> > insurrection, plus de 1000 plantations sont détruites, mais
> > 10000 esclaves perdirent leur vie au cours de cette
> > révolte.
> >
> > ·
> > 24 Septembre 1791:
> > L'assemblée Nationale, alarmée par les mauvaises
> > nouvelles venant de la colonie, révoque son décret du 15
> > Mai, qui donnait aux mulâtres les mêmes droits politiques
> > que les blancs
> >
> > ·
> > 22 Novembre 1791: La nouvelle
> > de la volte-face du 24 Septembre de l'Assemblée
> > Nationale étant arrivée à Saint-Domingue, l'Ouest
> > explose. Dirigées par Louis Jacques Beauvais, les troupes
> > mulâtres attaquent les blancs de Port-au-Prince. La ville
> > est détruite.
> >
> > ·
> > 29 Novembre 1791: Pour
> > contrecarrer le tumulte régnant à Saint-Domingue,
> > L'Assemblée Nationale envoie une première commission
> > à l'île. Cette commission, consistant de
> > Frédérick-Ignace de Mirbeck, Philippe-Rose Roume, et Edmon
> > Saint-Leger, débarque au Cap.
> >
> > ·
> > 21 Décembre 1791: La
> > commission arrivée le 29 Novembre commence à négocier une
> > trêve avec les esclaves en révolte, représentés à cette
> > réunion par Jean-François. Ces négociations échouent
> > éventuellement.
> >
> > ·
> > 22 Janvier 1792: Biassou
> > envahit le Cap pour libérer sa mère, esclave de
> > l'hôpital. Il tue les patients dans leur lit et
> > retourne triomphalement dans les montagnes des environs,
> > avec sa mère.
> >
> > ·
> > 4 Avril 1792:
> > L'assemblée Nationale fait une fois de plus volte face
> > et émet un décret mettant las blancs, noirs libres et
> > mulâtres sur le même plan d'égalité politique. Pour
> > faire appliquer ce décret, une deuxième commission est
> > envoyée à Saint-Domingue, accompagnée de 6000 soldats.
> > Cette commission consiste de Léger-Félicité Sonthonax,
> > Etienne Polverel, et Ailhaud.
> >
> > ·
> > 18 Septembre 1792: La
> > deuxième commission de L'Assemblée Nationale,
> > composée de Léger-Félicité Sonthonax, Etienne Polverel,
> > et Ailhaud, et accompagnée de 6000 soldats commandés par
> > le général Etienne Maynard Laveaux, débarque au Cap
> > Français.
> >
> > ·
> > 7 Mai 1793: Thomas
> > François Galbaud, un général français expérimenté,
> > débarque au Cap, envoyé de France par l'Assemblée
> > Nationale, qui craignait une explosion à Saint-Domingue.
> >
> >
> > ·
> > 19 Juin 1793: Après
> > avoir soumis le Nord et l'Ouest, Sonthonax et Polverel,
> > essayant d'appliquer le décret du 4 Avril 1792,
> > envoient une armée sur la Grande-Anse. Cette armée,
> > appelée la Légion d'Egalité, est commandée par
> > André Rigaud et composée d'esclaves armés qui seront
> > libérés après un an de service militaire. La Légion
> > d'Egalité est vaincue par les planteurs blancs sur
> > l'Habitation Desrivaux, près de Pestel.
> >
> > ·
> > 19 Juin 1793: Thomas
> > François Galbaud, royaliste, se proclame gouverneur de
> > Saint-Domingue, s'opposant à Sonthonax.
> >
> > ·
> > 21 Juin 1793: Thomas
> > François Galbaud, royaliste, s'étant proclamé
> > gouverneur de Saint-Domingue, conquiert le Cap après une
> > furieuse bataille contre les forces républicaines.
> >
> >
> > ·
> > 23 Juin 1793: Après la
> > défaite du 21 Juin, les Jacobins arrivent à faire parvenir
> > un message aux noirs: Tout noir qui prend les armes pour la
> > République sera libéré. Macaya et Pierrot acceptent
> > l'offre, et envahissent le cap, avec 10000 noirs.
> > Galbaud est vaincu et s'enfuit en exil.
> >
> > ·
> > 26 Juin 1793: Sonthonax
> > et Polverel, qui s'étaient réfugiés à Breda pendant
> > que Macaya et Pierrot combattaient Galbaud, retourne au Cap.
> > Là, Sonthonax arme les noirs de mousquets en clamant: «Ces
> > armes sont votre liberté. Quiconque voudra vous enlever ces
> > armes voudra vous remettre en esclavage.»
> >
> > ·
> > 29 Août 1793: Sonthonax
> > et Polverel proclament la liberté générale dans le nord.
> >
> >
> > ·
> > 3 Septembre 1793: Les colons
> > signent un traité d'intervention avec l'Angleterre
> > à Santiago de la Vega. Ce traité stipule que
> > l'occupation sera provisoire, la question de
> > souveraineté sera réglée après la victoire, les lieux
> > occupés par l'Angleterre seront administrés par un
> > anglais assisté de six colons, les lois anglaises y seront
> > appliquées, et l'esclavage y sera rétabli.
> >
> >
> > ·
> > 20 Septembre 1793: Les
> > anglais, venant de la Jamaïque, occupent Jérémie.
> >
> >
> > ·
> > 22 Septembre 1793: Sonthonax
> > et Polverel proclament la liberté générale dans
> > l'Ouest et le Sud.
> >
> > ·
> > 28 Janvier 1794: Candy,
> > encerclé par les espagnols, est forcé de leur céder Fort
> > Liberté.
> >
> > ·
> > 2 Février 1794: Les anglais
> > attaquent le fort Tiburon et l'occupent.
> >
> > ·
> > 4 Février 1794: Après
> > l'arrivée la veille d'une délégation venant de
> > Saint-Domingue, l'Assemblée Nationale abolit
> > l'esclavage.
> >
> > ·
> > 19 Février 1794: Les anglais
> > attaquent et occupent l'Acul de Léogane.
> >
> > ·
> > 6 Mai 1794: Toussaint
> > Louverture, après avoir communiqué avec Laveaux, se rend
> > à Marmelade et, dirigeant un régiment de noirs sous la
> > bannière de France, vainc une garnison de soldats espagnols
> > et restore Limbé, l'Acul, Gros Morne et Plaisance à la
> > France.
> >
> > ·
> > 4 Juin 1794: Les Anglais
> > conquièrent Port-au-Prince.
> >
> > ·
> > 1er Mai 1796: Une
> > troisième commission arrive de France à Saint-Domingue,
> > avec pour mission de rétablir l'autorité de la
> > république. Cette fois, la commission est composée de cinq
> > membres: Sonthonax, Raymond, Roume, Leblanc et Giraud. Ils
> > étaient accompagnés de 900 soldats.
> >
> > ·
> > 23 Juin 1796: Vilatte et
> > huit subordonnés sont arrêtés et embarqués à bord du
> > Wattigny avec destination les donjons de Rochefort.
> >
> >
> > ·
> > 20 Juillet 1796: Arrestation
> > et déportation de Vimeur Rochambeau.
> >
> > ·
> > 20 Août 1797: Toussaint
> > rentre au Cap et embarque Sonthonax sur un navire pour la
> > France. Sonthonax ne reviendra jamais en Haïti.
> >
> >
> > ·
> > 8 Mai 1798: Les Anglais
> > laissent l'Ouest pacifiquement, après que Toussaint ait
> > accepté de suspendre ses opérations contre le Môle et la
> > Grande-Anse.
> >
> > ·
> > 22 Octobre 1798: Hedouville,
> > commissionnaire du Directoire, chassé par Toussaint,
> > embarque pour la France avec 1800 réfugiés, après avoir
> > essayé de désarmer des régiments noirs du Nord. Toussait
> > rentre au Cap et est reçu avec un Te Deum.
> >
> > ·
> > 18 Juin 1799: Les troupes
> > de Rigaud laissent Miragoâne et attaquent Fort Garit, à
> > Petit-Gôave. Là, ils battent une garnison de Toussaint,
> > commandée par Laplume.
> >
> > ·
> > 25 Juillet 1799: Toussaint
> > occupe Port-de-Paix, où Maurepas avait résisté, pacifiant
> > le Nord-Ouest.
> >
> > ·
> > 4 Février 1800: Rigaud
> > essaye de faire venir du renfort et des provisions des
> > Cayes, en utilisant deux navires, mais le USS Experiment, du
> > blocus naval américain, coule un des navires et capture
> > l'autre.
> >
> > ·
> > 12 Mars 1800: Occupation
> > de Jacmel par des régiments du Nord. Cette conquête de
> > l'armée de Toussaint marque la défaite de Rigaud.
> >
> >
> > ·
> > 19 Juin 1800: Toussaint
> > proclame l'armistice générale dans le Sud.
> >
> >
> > ·
> > 7 Juillet 1800: La guerre
> > entre Rigaud et Toussaint recommence, au Vieux Bourg
> > d'Aquin. Rigaud est encore battu, et l'armée
> > mulâtre fait retraite. Toussaint essaie de négocier, mais
> > Rigaud refuse.
> >
> > ·
> > 25 Juillet 1800: Avancée
> > finale de l'armée de Toussaint sur le Sud. Saint-Louis
> > de sud capitule.
> >
> > ·
> > 1er Août 1800: Rigaud,
> > ayant perdu la guerre, ordonne que la ville des Cayes soit
> > brûlée. Personne n'obéit. Toussaint rentre
> > triomphalement dans la ville.
> >
> > ·
> > 22 novembre 1800: Après le
> > massacre des officiers de Rigaud dans le sud, Toussaint
> > retourne au Cap et est triomphalement reçu.
> >
> > ·
> > 25 Novembre 1800: Toussaint
> > met Roume aux arrêts et l'emprisonne à Dondon, à fin
> > de consolider sa position en tant que maître de l'île.
> >
> >
> > ·
> > 6 Janvier 1801: Une armée
> > forte de 4500 hommes, menée par Paul Louverture, frère de
> > Toussaint, et accompagnée de Toussaint lui-même, atteint
> > la ville de Santo Domingo.
> >
> > ·
> > 21 Janvier 1801:
> > Capitulation de Don Joaquín, gouverneur espagnol de la
> > partie de l'Est.
> >
> > ·
> > 22 Janvier 1801: Après la
> > défaite de Don Joaquín, Chanlatte embarque pour le
> > Venezuela.
> >
> > ·
> > 26 Janvier 1801: Toussaint
> > reçoit les clés de Santo Domingo, et abolit
> > l'esclavage.
> >
> > ·
> > 22 Mars 1801: Toussaint
> > rassemble un groupe d'hommes instruits: Bernard
> > Borgella, Lacour, Viard, Raymond, Collet, Nogere, et 4
> > dominicains: Roxas, Munoz, Monceibo et Morillas, avec pour
> > but de préparer une constitution pour l'île de
> > Saint-Domingue.
> >
> > ·
> > 9 Mai 1801:
> > L'assemblée crée le 22 Mars 1801 présente à
> > Toussaint la première constitution de l'île. Elle
> > centralise les pouvoirs et nomme Toussaint gouverneur à
> > vie, avec le droit de choisir son successeur. Les
> > distinctions de couleur et l'esclavage sont abolis.
> >
> >
> > ·
> > 8 Juillet 1801: La
> > constitution de Toussaint est promulguée au Cap, avec une
> > grande cérémonie.
> >
> > ·
> > 13 Octobre 1802: Vincent,
> > chargé de présenter la constitution de Toussaint à
> > Bonaparte arrive à Paris. Il est mit aux arrêts et
> > emprisonné à l'île d'Elbe. Il y sera toujours 13
> > ans plus tard, quand Napoléon, après son abdication, y
> > arrivera lui-même.
> >
> > ·
> > 22 Octobre 1801:
> > Insurrection à l'Acul, Limbé, Dondon, et Marmelade,
> > pas d'anciens esclaves qui suspectent que Toussaint
> > envisage de rétablir l'esclavage. 300 blancs sont
> > égorgés.
> >
> > ·
> > 4 Novembre 1801: Toussaint
> > étouffe l'insurrection du 22 Octobre en forçant un
> > groupe d'officiers suspects de se suicider et se tirant
> > une balle à la tempe en public, au Cap.
> >
> > ·
> > 8 Novembre 1801: Bonaparte,
> > Premier Consul, écrit une proclamation s'adressant aux
> > habitants de Saint-Domingue, leur demandant de se rallier
> > autour du capitaine général Leclerc (son beau-frère), et
> > leur assurant que l'esclavage ne sera pas rétabli.
> >
> >
> > ·
> > 15 Novembre 1801: Napoléon
> > déclare être résolu à «Annihiler le gouvernement de
> > noirs à Saint-Domingue» .
> >
> > ·
> > 29 Novembre 1801: Moyse,
> > rendu responsable de l'insurrection du 22 Octobre, est
> > fusillé.
> >
> > ·
> > 29 Janvier 1802: Une flotte
> > française de 67 navires, commandée par l'amiral Comte
> > Louis-Thomas Villaret Joyeuse, et emmenant une l'armée
> > de 21.175 hommes, commandée par Leclerc est en route pour
> > Saint-Domingue. La moitié de cette flotte touche terre ce
> > jour dans la baie de Samaná, dans l'Est de l'île.
> >
> >
> > ·
> > 2 Février 1802: Une force
> > de 23 navires de guerre et de 5000 soldats français prend
> > position en face du Cap. Christophe refuse à la flotte
> > d'accoster.
> >
> > ·
> > 4 Février 1802: Dans la
> > soirée, un navire de guerre français, l'Aiguille,
> > rentre dans la baie du Cap. Fort Picolet ouvre le feu.
> > L'Aiguille et ses frégates de support répondent.
> > Christophe brûle sa maison et ordonne que la ville soit
> > incendiée. Le lendemain matin, presque toutes les 2000
> > maisons de Cap sont détruites.
> >
> > ·
> > 5 Février 1802: Le
> > général Boudet débarque avec 3000 soldats à
> > Port-au-Prince. Lamartinière décide de lui livrer combat
> > sans brûler la ville. Boudet s'empare de la ville, mais
> > Lamartinière exécute tous ses résidents blancs, qu'il
> > avait prit en otage.
> >
> > ·
> > 7 Février 1802: Leclerc
> > tient le Cap, détruit dans l'incendie du 4 février.
> >
> >
> > ·
> > 17 Février 1802: Leclerc
> > déclare Toussaint rebelle et hors-la-loi.
> >
> > ·
> > 23 Février 1802: Rochambeau,
> > commandant 3000 soldats, bat les troupes de Toussaint à
> > Ravine-à-Couleuvres.
> >
> > ·
> > 4 Mars 1802: Debelle,
> > venant de Port-de-Paix, attaque Dessalines à la Petite
> > Rivière. Dessalines fait retraite vers la Crête-à-Pierrot
> > où il gagne la bataille.
> >
> > ·
> > 24 Mars 1802:
> > Lamartinière, sous ordre de Dessalines, évacue la
> > Crête-à-Pierrot. Cette défaite marque la fin de la lutte
> > organisée contre la France jusqu'en octobre de la même
> > année.
> >
> > ·
> > 25 Avril 1802: Christophe
> > libère 2000 otages blancs, cesse les hostilités, et
> > rencontre Leclerc an Haut-du-Cap.
> >
> > ·
> > 6 Mai 1802: Toussaint,
> > assuré par Leclerc qu'il n'avait rien à craindre,
> > rentre au Cap, et accepte de retourner sur sa plantation à
> > Ennery.
> >
> > ·
> > 23 Mai 1802: Dessalines
> > se rend, ainsi que Belair, Lamartinière, et Gabart. Sous
> > ordres de Leclerc, Dessalines prend stationnement dans
> > l'Artibonite.
> >
> > ·
> > 7 Juin 1802: Sous ordre
> > de Leclerc, le général Brunet demande à Toussaint de le
> > rencontrer sur l'Habitation Georges, près des
> > Gonaïves. Là, Toussaint est arrêté et emmené aux
> > Gonaïves..
> >
> > ·
> > 8 Juin 1802: Aux
> > Gonaïves, Toussaint est embarqué sur la frégate La
> > Créole, qui se rend au Cap. Là, Toussaint est transféré
> > sur le navire Le Héros, qui part pour la France.
> >
> >
> > ·
> > 20 mai 1802: Napoléon
> > signe un décret préparé par le Duc de Decrès, Ministre
> > de la Marine, rétablissant l'esclavage et la traite des
> > noirs en Martinique, Tobago, et Sainte Lucie.
> >
> > ·
> > 11 Juin 1802: Leclerc
> > demande des renforts à Decrès, Ministre de la Marine. La
> > raison, L'armée française est décimée par la fièvre
> > jaune et la malaria. Leclerc n'obtient pas satisfaction.
> >
> >
> > ·
> > 14 Juin 1802: La nouvelle
> > de la soumission de Toussaint arrive à paris. Bonaparte
> > autorise Leclerc et Richepanse à rétablir l'esclavage
> > à Saint-Domingue et en Guadeloupe. Richepanse le fait
> > immédiatement en Guadeloupe.
> >
> > ·
> > 24 Août 1802: Toussaint
> > Louverture arrive au Fort de Joux, un château datant du
> > neuvième siècle, situé dans le Jura, à l'Est de la
> > France.
> >
> > ·
> > 5 Octobre 1802: Belair et
> > sa femme sont fusillés après avoir été condamnés par
> > une cour martiale française.
> >
> > ·
> > 12 octobre 1802: Pétion et
> > Clervaux rejoignent les rebelles résistant à la France..
> > Christophe et Dessalines font de même peu après.
> >
> >
> > ·
> > 16 Octobre 1802: Les forces
> > révolutionnaires haïtiennes encerclent le Cap.
> >
> >
> > ·
> > 1er Novembre 1802: Leclerc
> > meurt de la fièvre jaune. Rochambeau lui succède à la
> > tête des forces françaises à Saint Domingue.
> >
> > ·
> > 7 Avril 1803: Toussaint
> > Louverture meurt dans sa cellule du Fort de Joux, d'une
> > maladie pulmonaire.
> >
> > ·
> > 12 Mai 1803: La trêve
> > d'Amiens prend fin. La guerre entre la France et
> > l'Angleterre reprend.. Une partie de la flotte navale
> > britannique se stationne au large du Cap, pendant qu'une
> > autre se met dans le canal du vent, entre la presqu'île
> > du Nord-Ouest et Cuba. Rochambeau est isolé de la France.
> >
> >
> > ·
> > 14 Mai 1803: Premier
> > jour du congrès de l'Arcahaie, où tout les chefs de
> > bandes, noirs et mulâtres, s'allient pour combattre les
> > forces de Rochambeau.
> >
> > ·
> > 18 Mai 1803: Dernier
> > jour du congrès de l'Arcahaie. Tous les chefs de bandes
> > acceptent l'autorité de Dessalines, qui déchire un
> > drapeau français et jette sa bande blanche. Catherine Flon,
> > filleule de Madame Dessalines, coud les deux bandes
> > restantes, rouge et bleue, pour former le premier drapeau
> > haïtien.
> >
> > ·
> > 4 Août 1803: Laurent
> > Ferou occupe Jérémie.
> >
> > ·
> > 2 Septembre 1803: Gabart
> > occupe Saint-Marc.
> >
> > ·
> > 3 Octobre 1803: Lavalette,
> > commandant français stationné à Port-au-Prince, se rend
> > sous la pression de Dessalines et de Pétion.
> >
> > ·
> > 9 Octobre 1803: Dessalines
> > descend Turgeau et prend possession de Port-au-Prince.
> >
> >
> > ·
> > 17 Octobre 1803: Le siège
> > de Jacmel par Magloire Ambroise prend fin; les assiégeants
> > permettent aux forces françaises de se rendre à la flotte
> > anglaise, stationnée au large de la ville.
> >
> > ·
> > 17 Novembre 1803: Dessalines
> > attaque le Cap, en commençant le bombardement du Fort
> > Bréda.
> >
> > ·
> > 18 Novembre 1803: Batailles
> > de la Butte Charier et de Vertières. Dans l'après
> > midi, les bataillons de Capois-la-Mort et de Gabart prennent
> > la Butte Charier. A Vertières, les grenadiers de Rochambeau
> > tentent une contre-attaque finale, mais sont repoussés par
> > Capois-la-Mort, Gabart, et Clervaux. La France a perdu la
> > guerre.
> >
> > ·
> > 4 Décembre 1803: Noailles
> > laisse l'île pour Cuba avec les derniers soldats
> > français de la presqu'île du Môle Saint Nicolas. Il
> > n'y a plus de soldats français valides à
> > Saint-Domingue.
> >
> > ·
> > 31 Décembre 1803: Chareron
> > écrit le premier Acte de l'Indépendance. Les
> > généraux ne trouvent pas l'acte assez passionné, et
> > le travail est confié à Boisrond Tonnerre.
> >
> > ·
> > 1er janvier 1804: Haïti
> > déclare son indépendance sur la place d'armes, aux
> > Gonaïves.
> >
> > ·
> > 9 Mars 1804: Dessalines
> > rentre à Jérémie et exécute presque tous les blancs de
> > la ville. Les seuls rescapés sont quelques docteurs et
> > commerçants.
> >
> > ·
> > 17 Mars 1804: Dessalines
> > arrivé la veille à Port-au-Prince, élimine plus de 800
> > blancs.
> >
> > ·
> > 21 Avril 1804: Dessalines
> > arrive au Cap, avec l'intention d'exécuter tous les
> > blancs. Cependant, Christophe le convainc d'épargner
> > les anglais, les américains, les prêtres, et les docteurs.
> >
> >
> > ·
> > 8 Octobre 1804: Dessalines
> > est couronné au Cap Haïtien. Son titre: Sa Majesté
> > Jacques Premier, Empereur.
> >
> > ·
> > 25 Février 1805: Santiago
> > est conquise par une force de 30.000 hommes, menée par
> > Dessalines.
> >
> > ·
> > 7 Mars 1805:
> > L'armée haïtienne converge sur la ville de Santo
> > Domingo et l'assiège.
> >
> > ·
> > 21 Mars 1805: Un escadron
> > français, mené par l'amiral Comte de Missiessy,
> > débarque à Santo Domingo, afin d'aider la ville à
> > combattre les assiégeants haïtiens.
> >
> > ·
> > 28 Mars 1805: Dessalines
> > abandonne le siège de Santo Domingo et fait retraite vers
> > Haïti.
> >
> > ·
> > 20 Mai 1805: Dessalines
> > ratifie la première constitution d'Haïti en tant que
> > pays indépendant. Cette constitution accorde pleins
> > pouvoirs à l'empereur, qui a le droit de nommer son
> > successeur. Les blancs ne peuvent pas avoir de propriété.
> > Les couleurs nationales sont changées: Elles sont
> > maintenant noir et rouge.
> >
> > ·
> > 8 Octobre 1806: Le Sud se
> > révolte contre Dessalines, mené par Mécereau, un
> > propriétaire terrien.
> >
> > ·
> > 16 Octobre 1806: La révolte
> > de Sud contre Dessalines atteint Port-au-Prince.
> >
> >
> > ·
> > 17 Octobre 1806: Dessalines,
> > en route vers Port-au-Prince pour étouffer la révolte du
> > Sud, est assailli au Pont rouge, juste au nord de
> > Port-au-Prince. Après une période d'hésitation, un
> > soldat nommé Garat tue le cheval de l'empereur.
> > Dessalines tombe, et est tué par Yayou et Vaval.
> >
> >
> > ·
> > 20 Novembre 1806: Après
> > l'assassinat de Dessalines, des élections sont tenues
> > afin de former une assemblée constitutionnelle.
> >
> >
> > ·
> > 18 Décembre 1806:
> > L'Assemblée Constitutionnelle se réunit à la
> > cathédrale de Port-au-Prince.
> >
> > ·
> > 27 décembre 1806: Une
> > nouvelle constitution (la troisième), préparée par
> > Alexandre Pétion et Jean-Pierre Boyer, est présentée à
> > l'Assemblée Constitutionnelle. Haïti est déclarée
> > une république avec un président et un sénat, et une
> > séparation rigide des pouvoirs entre les deux.
> >
> > ·
> > 28 Décembre 1806: Mécontent
> > des termes de la nouvelle constitution, que limite
> > sévèrement les pouvoirs du poste présidentiel auquel il
> > aspire, Henry Christophe marche vers Port-au-Prince.
> > Christophe est à l'Arcahaie quand le sénat le déclare
> > hors-la-loi, et charge Pétion de défendre la capitale.
> >
> >
> > ·
> > 1er Janvier 1807: Pétion
> > rassemble une armée, composée principalement de soldats du
> > Sud, et affronte les forces de Christophe dans la plaine du
> > Cul de Sac. Christophe gagne la bataille et poursuit
> > Pétion, dont la vie est sauvée grâce au sacrifice de
> > Coutilien Coutard, qui se met le chapeau de Pétion pour
> > passer pour lui, et est tué à la place de son chef.
> >
> >
> > ·
> > 8 Janvier 1807: Christophe
> > abandonne ses tentatives répétées d'envahir
> > Port-au-Prince, défendue par Yayou et Lamarre au Portail
> > Saint Joseph, et fait retraite vers Saint Marc.
> >
> > ·
> > 17 Février 1807: Christophe
> > et ses conseillers créent un nouvel état dans le Nord..
> > Christophe est nommé président à vie, avec pratiquement
> > les mêmes pouvoirs donnés au sénat à Port-au-Prince.
> >
> >
> > ·
> > 9 Mars 1807: Le sénat
> > se réunit à Port-au-Prince pour choisir un nouveau
> > président: Alexandre Pétion.
> >
> > ·
> > 16 Juillet 1810: Lamarre est
> > tué pendant la guerre du Môle, qui oppose les forces de
> > Christophe à celles de Pétion dans le Nord-Ouest.
> >
> >
> > ·
> > 28 Septembre 1810: La guerre
> > du Môle prend fin, Christophe contrôle la région, et
> > devient chef incontesté du Nord, du Nord-Ouest et de
> > l'Artibonite.
> >
> > ·
> > 7 Avril 1810: Rigaud,
> > qui, comme Toussaint, avait été emprisonné au Fort de
> > Joux depuis 1802, retourne en Haïti et est reçu en héros
> > aux Cayes.
> >
> > ·
> > 3 Novembre 1810: Rigaud
> > crée l'Etat du Sud, dont il se nomme président.
> >
> >
> > ·
> > 2 Décembre 1810: Pétion
> > rencontre Rigaud à Miragoâne et accepte la création de
> > l'Etat du Sud comme fait accompli. Les deux chefs
> > résolvent de coexister pacifiquement.
> >
> > ·
> > 26 Mars 1811: Le Nord est
> > transformé en un royaume par un conseil d'état, et
> > Christophe devient le roi Henry I..
> >
> > ·
> > 5 Avril 1811: Henry I
> > crée sa noblesse: quatre princes, huit ducs, vingt-deux
> > comtes, trente-sept barons, et quatorze chevaliers de
> > l'ordre de Saint Henry.
> >
> > ·
> > 2 Juin 1811: Henry
> > Christophe est couronné au Cap. Le Roi d'Angleterre,
> > George III, envoie un
> > représentant à la cérémonie.
> >
> > ·
> > 18 Septembre 1811: Rigaud,
> > malade, meurt sur sa plantation, l'habitation Laborde,
> > à l'age de cinquante ans. Jérome Maximilien Borgella
> > lui succède à la Tête de l'Etat du Sud.
> >
> > ·
> > 7 mars 1812: Pétion
> > organise une révolte aux Cayes contre Borgella et Rattache
> > le Sud à la république de l'Ouest.
> >
> > ·
> > 2 Juin 1812: Pétion
> > tente de corrompre certains officiers de l'armée de
> > Christophe à fin de le faire assassiner durant la messe, à
> > Saint-Marc. Le complet est trahi.. Avant la messe,
> > Christophe prend personnellement commande de sa garde
> > d'honneur et fait fusiller les comploteurs sur le champ.
> >
> >
> > ·
> > 24 Décembre 1815: Expulsé du
> > Venezuela, puis chassé de la Jamaïque, Simon Bolivar
> > débarque aux Cayes et est chaleureusement reçu. Quelques
> > jours après, Bolivar rentre à Port-au-Prince et rencontre
> > Pétion. Les deux deviennent amis.
> >
> > ·
> > 10 Avril 1816: Bolivar
> > laisse Haïti et retourne au Venezuela.
> >
> > ·
> > 6 Juillet 1816: Bolivar
> > abolit l'esclavage en Amérique Latine.
> >
> > ·
> > 29 Mars 1818: Pétion
> > meurt, après une longue maladie. Jean-Pierre Boyer,
> > commandantde la garde présidentielle, prend le pouvoir,
> > avec l'aide de Gédéon, alors que le sénat hésitait
> > à désigner le prochain président.
> >
> > ·
> > 15 Août 1820: Christophe
> > est frappé d'une crise d'apoplexie pendant la messe
> > à Limonade.. Christophe est paralysé.
> >
> > ·
> > 2 Octobre 1820: Les
> > comploteurs, sachant Christophe paralysé, décident de
> > frapper. Un groupe de soldats de Saint Marc se soulève
> > contre l'autorité du roi et assassine le général de
> > place, Jean Claude, coupent sa tête et l'expédie à
> > Boyer, comme symbole d'allégeance.
> >
> > ·
> > 6 Octobre 1820: Christophe
> > ordonne au général Jean-Pierre Richard, Duc de Marmelade,
> > de marcher sur Saint Marc et d'étouffer la révolte. Au
> > lieu d'obéir, le général harangue ses troupes sur la
> > place d'armes du Cap et les incite á la révolte. Le
> > roi Henry essaye de contrecarrer la révolte et de descendre
> > au Cap, mais s'effondre en tentant de monter sur son
> > cheval.
> >
> > ·
> > 7 Octobre 1820: Christophe
> > dépêche le commandant Jean Baptiste Riché, à la tête de
> > la garde royale, sur le Cap. Au haut du Cap, Riché
> > rencontre une troupe de 5.000 rebelles. Après une brève
> > confrontation, la garde royale abandonne ses armes et
> > rejoint les rebelles. Riché fait de même. La nouvelle
> > parvient à Christophe, qui se suicide à Milot d'une
> > balle en argent à la tempe.
> >
> > ·
> > 26 Octobre 1820: Boyer, à
> > la tête de 20.000 hommes, arrive au Cap, maîtrise le
> > général Jean-Pierre Richard, et rattache le Nord à la
> > République.
> >
> > ·
> > 30 Novembre 1821: Une junte,
> > dirigée par Don José Nuñez de Cáceres, déclare Santo
> > Domingo indépendante de l'Espagne. La junte demande à
> > Haïti de reconnaître le nouveau pays et propose un traité
> > d'amitié.
> >
> > ·
> > 9 Février 1822: Boyer
> > arrive aux portes de la ville de Santo Domingo, à la tête
> > d'une armée. Cáceres lui présente la clé de la
> > ville, fait flotter le drapeau haïtien sur l'ancienne
> > cathédrale, et Boyer plante un palmiste, symbole de la
> > liberté.
> >
> > ·
> > 10 Mars 1822: Avant de
> > retourner à Port-au-Prince, Boyer proclame la constitution
> > loi suprême de Santo Domingo. La partie de l'Est
> > restera une colonie d'Haïti pendant les prochains 18
> > ans.
> >
> > ·
> > 17 Mars 1825: Charles X
> > passe un décret reconnaissant l'indépendance
> > d'Haïti, moyennant qu'une indemnité de 150
> > millions de francs soit payée en cinq ans.
> >
> > ·
> > 5 Juillet 1825: Le
> > commandant en chef d'une flotte de 14 navires de guerre
> > français, Amiral Baron Mackau, est reçu par le ministre
> > des affaires étrangères haïtien, Inginac. Mackau pose un
> > ultimatum: Payez l'indemnité de 150 millions de francs,
> > ou l'escadron commence les opérations militaires..
> >
> >
> > ·
> > 11 Juillet 1825: Boyer
> > accepte les termes du décret de Charles X, et
> > l'indépendance d'Haïti est reconnue par la France.
> >
> >
> > ·
> > 1er Mai 1826: Le sénat
> > ratifie le Code Rural, préparé par Boyer.
> >
> > ·
> > 17 Janvier 1830: Ferdinand
> > Vii d'Espagne tente de reconquérir la partie de
> > l'Est, en envoyant l'Intendant de Cuba, Don Felipe
> > Castro, à port-au-Prince. Boyer met son armée sur pied de
> > guerre. Castro rebrousse chemin.
> >
> > ·
> > 12 Août 1831: Un cyclone
> > cause un raz de marée sur les Cayes, tuant des centaines d
> > 'habitants.
> >
> > ·
> > 23 Janvier 1838: Devant
> > l'incapacité du trésor haïtien de faire des
> > versements réguliers pour satisfaire les termes de
> > l'indemnité, une délégation française débarque en
> > Haïti, et négocie un nouveau traité avec une équipe
> > haïtienne menée par Inginac et Beaubrun Ardouin.. Le
> > nouveau traité reconnaît l'indépendance et la
> > souveraineté d'Haïti, et la balance de
> > l'indemnité est réduite à 60 millions de France,
> > payable sur une période de trente ans, sans intérêts.
> >
> >
> > ·
> > 28 Mai 1838: Le traité
> > de 23 janvier entre la France et Haïti est ratifié à
> > Paris. La Hollande, la Prussie, la Suède et le Danemark
> > reconnaissent l'indépendance d'Haïti peu après.
> >
> >
> > ·
> > 7 Mai 1842: Un
> > tremblement de terre détruit Fort Liberté, Port de Paix,
> > et Santiago de las Caballeros. Au Cap Haïtien, 10.000
> > personnes sont ensevelies sous les ruines.
> >
> > ·
> > 27 janvier 1843: Les troupes
> > de Boyer affrontent celles de Rivière Hérard à Mapou
> > Dampuce, près de Léogane, et sont vaincues.
> >
> > ·
> > 13 Février 1843: Boyer
> > abdique et laisse Haïti pour la Jamaïque.
> >
> > ·
> > 4 Avril 1843: Formation
> > d'un gouvernement provisoire, formé d'Imbert, de
> > Guerrier, et de Charles Rivière Hérard.
> >
> > ·
> > 30 Décembre 1843:
> > Ratification d'une nouvelle constitution, très
> > libérale et difficile à appliquer dans le contexte du
> > jour.
> >
> > ·
> > 3 Janvier 1844:
> > Inauguration officielle de Rivière Hérard à la
> > présidence.
> >
> > ·
> > 27 Février 1844: La
> > République Dominicaine déclare son indépendance
> > d'Haïti. Le mouvement séparatiste est mené par Juan
> > Pablo Duarte, Francisco Rosario Del Sanchez, et Raymond
> > Mella. Le trio saisit la forteresse de Punta Del Conde, à
> > ciudad Santo Domingo, et chasse la garnison haïtienne de la
> > ville.
> >
> > ·
> > 29 Février 1844:
> > Capitulation des forces haïtiennes occupant la République
> > Dominicaine. Les troupes haïtiennes laissent Santo Domingo
> > et embarquent pour Jacmel à bord de 3 navires. Ce jour
> > marque la fin de 18 ans d'occupation haïtienne en
> > République Dominicaine.
> >
> > ·
> > 10 Mars 1844: Rivière
> > Hérard, à la tête d'une armée de 10.000 hommes,
> > traverse la frontière, dans le but de mettre fin à la
> > révolte Dominicaine.
> >
> > ·
> > 19 Mars 1844:
> > L'armée dominicaine bat les haïtiens à Azua, mais
> > fait retraite, craignant l'arrivée d'une deuxième
> > colonne haïtienne. Rivière Hérard demande à Pierrot de
> > venir le renforcer, un ordre auquel ce dernier ne peut
> > obéir, car ses troupes sont battues à Santiago. Pierrot
> > fait retraite sur le cap.
> >
> > ·
> > 5 Avril 1844: Acaau, à
> > la tête du mouvement des Piquets, se révolte contre
> > Hérard et bat l'armée du gouvernement à Carrefour
> > Quatre chemins, à la porte des Cayes.
> >
> > ·
> > 25 Avril 1844: Pierrot
> > fait secession dans le Nord et met Guerrier à la tête du
> > nouvel état.
> >
> > ·
> > 3 Mai 1844: Dans
> > l'espoir d'apaiser la révolte du Sud, les
> > Boyeristes mettent Philippe Guerrier au pouvoir. Toujours à
> > Azua, Rivière-Hérard est notifié qu'il n'est plus
> > président.
> >
> > ·
> > 15 Avril 1845: Guerrier
> > meurt, à l'age de 88 ans, après 11 mois au pouvoir. Il
> > est enterré à Fort la Source, derrière Marchand. Les
> > points saillants de son gouvernement sont
> > l'établissement d'une poste interne, et la
> > création de lycées au Cap et aux Cayes. Le conseil
> > d'état choisit Jean-Louis Pierrot, beau-frère de
> > Christophe, comme successeur de Guerrier.
> >
> > ·
> > 10 Mai 1845: Le
> > président Jean-Louis Pierrot fait une déclaration
> > annonçant aux " citoyens de l'Est " que
> > " L'unité nationale doit être reconstituée
> > ", et qu'il ne renoncera jamais à "
> > l'indivisibilité du territoire national ".
> >
> >
> > ·
> > 17 Mai 1845: Réagissant
> > à la déclaration du 10 mai de Pierrot, l'armée
> > dominicaine traverse la frontière, brûle Las Cahobas et
> > Hinche, et occupe Cachiman.
> >
> > ·
> > 22 Juillet 1845: Les troupes
> > haïtiennes envahissent le plateau central et reprennent les
> > villes occupées par les Dominicains lors de l'invasion
> > du 17 mai.
> >
> > ·
> > 17 Septembre 1845: Le conseil
> > d'état envoie des troupes à Léogane à fin
> > d'étouffer la révolte des Riviéristes. Le général
> > rebelle, Pierre Paul, est décapité, et ses troupes sone
> > massacrées.
> >
> > ·
> > 28 Février 1846: La garnison
> > de Saint Marc reçoit l'ordre de marcher sur la
> > frontière. Elle refuse, et déclare le président
> > Jean-Louis Pierrot déposé, et envoie des émissaires au
> > général Riché, lui demandant de prendre le pouvoir.
> >
> >
> > ·
> > 1er Mars 1846:
> > Jean-Baptiste Riché devient président d'Haïti. Ce
> > même jour, il restore la constitution de 1816 de Pétion.
> >
> >
> > ·
> > 12 Mars 1846: Apprenant
> > que son ennemi Riché est devenu président, Acaau soulève
> > les Piquets dans le sud. Riché dépêche Samedi Télémaque
> > à la tête d'une armée pour combattre les piquets. Le
> > 12 mars, Acaau, encerclé, se suicide.
> >
> > ·
> > 24 Juin 1846: Après le
> > suicide d'Acaau, les Piquets, sans chef, sont vaincus
> > par l'armée de Télémaque.
> >
> > ·
> > 27 Février 1847:
> > Jean-Baptiste Riché meurt d'une overdose
> > d'aphrodisiaques.
> >
> > ·
> > 1er Mars 1847: Le sénat
> > choisit Faustin Soulouque pour succéder à Riché.
> > Rapidement, Soulouque s'entoure d'hommes de
> > confiance: Augustin " Similien " Maximilien est
> > commandant de la garde du palais, le général Jean-Louis
> > Bellegarde est gouverneur militaire de Port-au-Prince, et le
> > colonel Dessalines (fils naturel de l'empereur) est chef
> > de la police.
> >
> > ·
> > 9 Avril 1848: Un groupe
> > de supporteurs de Soulouque, les Zinglins, demande à
> > Soulouque de se proclamer président à vie. Celui-ci
> > accepte sans se faire prier.. Soulouque forme rapidement un
> > nouveau gouvernement.
> >
> > ·
> > 16 Avril 1848: A fin de
> > consolider son pouvoir, Soulouque tue ou emprisonne
> > plusieurs membres de l'élite de Port-au-Prince,
> > mulâtres, pour la plus part. Céligny Ardouin, frère de
> > l'historien, est accusé d'être chef de la
> > conspiration mulâtres, et est grièvement blessé, puis
> > traîné en prison.
> >
> > ·
> > 23 Avril 1848: A la
> > nouvelle d'une révolte dans le Sud, Soulouque part en
> > campagne, laissant Port-au-Prince à Similien. A Aquin,
> > Cavaillon, les Cayes, et Jérémie, Soulouque, assisté des
> > Piquets et des Zinglins, tue près de 800 personnes.
> >
> >
> > ·
> > 15 Août 1848: Après
> > avoir semé la terreur dans le Sud, Soulouque retourne à
> > Port-au-Prince et est triomphalement reçu par les Zinglins.
> > Peu après, Soulouque interdit, sous peine de mort,
> > l'émigration d'Haïti.
> >
> > ·
> > 9 Mars 1849: Soulouque
> > envahit la République Dominicaine, à la tête d'une
> > armée de 15.000 hommes.
> >
> > ·
> > 16 Avril 1849: Soulouque
> > fait emprisonner Similien, qu'il suspectait d'être
> > devenu trop ambitieux. Similien restera en prison
> > jusqu'à sa mort, en 1853.
> >
> > ·
> > 30 Avril 1849:
> > L'armée de Soulouque bat celle de Santana, près de la
> > rivière Ocoa. Puis, soudainement, Soulouque abandonne sa
> > marche sur Santo Domingo et retourne à Port-au-Prince. Les
> > raisons de ce retrait n'ont jamais été tout à fait
> > éclaircies, mais la petite histoire veut que Soulouque ait
> > eu vent d'un complot à Port-au-Prince visant à le
> > renverser.
> >
> > ·
> > 26 Août 1849: Soulouque
> > est déclaré empereur, à la suite d'une pétition
> > circulée par les Zinglins.
> >
> > ·
> > 20 Septembre 1849: Une
> > nouvelle constitution permet à Soulouque de devenir
> > empereur. Faustin premier, et ses descendants après lui,
> > régnera à vie sur Haïti. Plus de 400 personnes reçoivent
> > leur titre de noblesse.
> >
> > ·
> > 18 Avril 1852:
> > L'Empereur Faustin 1er et l'Impératrice
> > Adelina sont sacrés au cours d'une cérémonie au Champ
> > de Mars.
> >
> > ·
> > 15 Décembre 1855: Soulouque,
> > dans sa dernière tentative de réunir l'île, est battu
> > par les troupes dominicaines, menées par le général
> > Santander, à Santomé et Cambronal.
> >
> > ·
> > 24 Décembre 1855: Le
> > général Santander affronte encore les troupes haïtiennes,
> > cette fois à Savana Mula, et bat l'armée haïtienne.
> > Soulouque fait fusiller ses généraux Voltaire Castor,
> > Dessalines (fils naturel de Jean-Jacques Dessalines),
> > Beliard, suivis d'une multitude de colonels.
> >
> >
> > ·
> > 25 Janvier 1856: Les troupes
> > de Soulouque sont encore battues, cette fois à Savana
> > Larga.
> >
> > ·
> > 14 Février 1856: Soulouque,
> > vaincu en Dominicanie, rentre à Port-au-Prince à la tête
> > de ses troupes, sans tambour ni trompette.
> >
> > ·
> > 20 Décembre 1858: Geffrard,
> > apprenant que Soulouque se méfie de lui, laisse
> > Port-au-Prince sur un voiler et se rend aux Gonaïves.
> >
> >
> > ·
> > 22 Décembre 1858: Un comité
> > révolutionnaire accueille Geffrard aux Gonaïves.
> > L'empire est supprimé et la république rétablie. La
> > constitution de 1846 est remise en vigueur.
> >
> > ·
> > 23 Décembre 1858: Au cours
> > d'une cérémonie aux Gonaïves, Geffrard est déclaré
> > président d'Haïti.
> >
> > ·
> > 2 Janvier 1859: Après
> > avoir arrêté la femme et les filles de Geffrard, Soulouque
> > marche vers les Gonaïves, où Geffrard organise son
> > gouvernement. .
> >
> > ·
> > 5 Janvier 1859: Les
> > partisans de Geffrard battent les troupes de Soulouque près
> > de Montrouis.
> >
> > ·
> > 15 Janvier 1859: Soulouque,
> > renversé par Geffrard, laisse Haïti pour Kingston à bord
> > d'un navire à vapeur, le Melbourne. Il reviendra en
> > Haïti en 1867, et résidera à Petit Goâve, sa ville
> > natale, jusqu'à sa mort.
> >
> > ·
> > 23 Janvier 1859: Prestation
> > de serment de Fabre Nicolas Geffrard, président.
> >
> >
> > ·
> > 18 Juillet 1859:
> > Restauration de la constitution de 1846, avec quelques
> > variations. La présidence à vie est rétablie. Fabre
> > Nicolas Geffrard forme son corps militaire particulier,
> > celui des Tirailleurs.
> >
> > ·
> > 4 Septembre 1859: Assassinat
> > de la fille du président Geffrard, Mme. Cora Maneville
> > Blanchefort. Les assassins essayent de faire Geffrard sortir
> > pour le tuer à son tour.
> >
> > ·
> > 29 Septembre 1859: Naissance
> > de Cincinnatus Leconte, petit-fils de Dessalines, et futur
> > président d'Haïti.
> >
> > ·
> > 28 Mars 1860: Date de
> > signature à Rome du Concordat, entre le Vatican et le
> > gouvernement haïtien, représenté par Pierre Faubert et
> > J.-P. Boyer.
> >
> > ·
> > 18 Mars 1861: Santana
> > demande à la reine Isabelle II d'Espagne de subjuguer
> > la Dominicanie.
> >
> > ·
> > 6 Novembre 1861: Le
> > général Léon Legros monte une conspiration contre
> > Geffrard aux Gonaïves et essaye de s'emparer de
> > l'arsenal. Geffrard est alerté à temps et le coup
> > échoue.
> >
> > ·
> > 1er Mai 1862: Le
> > sénateur (et général) Etienne Salomonessaye de soulever
> > les Piquets à Torbeck contre le gouvernement de Geffrard.
> > Les Piquets ne bougent pas. Salomon et six autres généraux
> > sont fusillés aux Cayes.
> >
> > ·
> > 5 Juin 1862:
> > Etablissement des relations diplomatiques entre Haïti,
> > gouverné par Fabre Nicolas Geffrard et les Etats Unis,
> > gouvernés par Abraham Lincoln.
> >
> > ·
> > 27 Septembre 1862: Arrivée en
> > Haïti du premier envoyé diplomatique américain, Benjamin
> > F' Whidden.
> >
> > ·
> > 19 Juin 1863: Aimé
> > Legros, frère de Léon Legros, essaye de soulever les
> > troupes de l'Artibonite contre Geffrard. Les troupes ne
> > le suivent pas, et Legros et huit autres conspirateurs sont
> > fusillés à Saint Marc.
> >
> > ·
> > 10 Octobre 1863: Fabre
> > Nicolas Geffrard rétablit la corvée, une loi exigeant que
> > les citoyens construisent et maintiennent les routes du
> > pays.
> >
> > ·
> > 25 Avril 1864: Pendant une
> > tournée de Geffrard dans le Nord, l'élite de
> > port-au-Prince essaye de s'emparer de l'arsenal. Le
> > coup échoue. Après un procès mouvementé, les accusés
> > sont condamnés à mort, mais les sentences sont commutées,
> > et les accusés sont emprisonnés; certains sont même
> > pardonnés.
> >
> > ·
> > 12 Mai 1864: Geffrard
> > inaugure le phare de Point Lamentin.
> >
> > ·
> > 28 Février 1865: Un incendie
> > éclate à Port-au-Prince. La ville n'a pas de pompiers;
> > 350 magasins de la Grand Rue sont détruits et pillés.
> >
> >
> > ·
> > 7 Mai 1865: Salnave, à
> > la tête d'une bande de dominicains, bat la garnison de
> > Ouanaminthe et marche sur le Cap.
> >
> > ·
> > 9 Mai 1865: Après
> > avoir laissé Ouanaminthe, Salnave et les dominicains
> > qu'il dirige rentrent au Cap sans trouver de
> > résistance. Un comité révolutionnaire est formé,
> > comprenant Démesvar Delorme. Une sécession du Nord est
> > proclamée.
> >
> > ·
> > 15 Mai 1865: Les troupes
> > de Salnave affrontent celles de Geffrard, menées par le
> > général Morisset, au Puilboreau.
> >
> > ·
> > 22 Mai 1865: Le
> > général Morisset est assassiné au sud de Plaisance par
> > une bande de rebelles qui prétendaient vouloir se rendre.
> >
> >
> > ·
> > 9 Novembre 1865: Après six
> > mois de guerre civile, Geffrard finit par conquérir le Cap,
> > assisté de la marine anglaise. Salnave laisse la ville pour
> > Montecristi, à bord du USS Desoto, un navire de la marine
> > américaine. Avant de s'en aller, Salnave ordonne à ses
> > troupes d 'incendier le Cap. Le pays ne pardonnera
> > jamais à Salnave d'avoir encouragé l'ingérence
> > des Anglais dans les affaires haïtiennes.
> >
> > ·
> > 19 Mars 1866: A
> > Port-au-Prince, un incendie éclate au centre-ville. Plus de
> > 800 maisons sont détruites.
> >
> > ·
> > 5 Juillet 1866:
> > Soulèvement des généraux Victor Chevallier et Gallumette
> > Michel aux Gonaïves. Geffrard réagit en embarquant ses
> > tirailleurs à bord de l'Alexandre Pétion pour les
> > Gonaïves.
> >
> > ·
> > 13 Juillet 1866: La révolte
> > du 5 juillet est étouffée quand le général Léon Montas
> > débarque aux Gonaïves, venant du Nord. Les généraux
> > Victor Chevallier et Gallumette Michel se sauvent à Inagua,
> > dans les Bahamas.
> >
> > ·
> > 21 Août 1866: Un groupe
> > de rebelles s'empare de la mairie et de l'arsenal du
> > Cap, mais encore une fois, les troupes du gouvernement sont
> > victorieuses.
> >
> > ·
> > 18 Septembre 1866:
> > L'arsenal de Port-au-Prince saute et détruit plus de
> > 200 maisons.
> >
> > ·
> > 22 février 1867: Une
> > centaine de tirailleurs se mutinent et attaquent le palais.
> > Geffrard se défend, assisté seulement d'une poignée
> > d'aides de camp. La révolte est étouffée grâce à
> > l'arrivée au palais d'un détachement fidèle à
> > Geffrard.
> >
> > ·
> > 8 Mars 1867: Le
> > président Geffrard, essayant de faire diminuer le
> > mécontentement croissant du peuple, instaure la liberté de
> > la presse, réduit son salaire, et promet une meilleure
> > administration des affaires de l'état. Malgré ces
> > concessions, un gouvernement provisoire est formé aux
> > Gonaïves par Nissage Saget, Léon Montas, Salnave et Victor
> > Chevallier.
> >
> > ·
> > 13 Mars 1867: Geffrard
> > abandonne le pouvoir et laisse le pays pour la Jamaïque, ou
> > il restera jusqu'à sa mort.
> >
> > ·
> > 4 Mai 1867: Salnave est
> > nommé " Protecteur de la République ".
> >
> >
> > ·
> > 6 Mai 1867: Le sénat
> > ratifie le poste de Salnave, qui devient président
> > provisoire.
> >
> > ·
> > 14 Juin 1867: Une
> > nouvelle constitution est ratifiée. Le même jour, Salnave
> > prête serment et devient président d'Haïti.
> >
> >
> > ·
> > 11 Octobre 1867: Durant une
> > session parlementaire, Armand Thoby, député de Saint Marc,
> > demande la libération du général Montas, emprisonné par
> > Salnave. Chevallier accourt, menaçant, revolver au poing.
> > Une mêlée s'ensuit, mais personne n'est blessé.
> > Quelque jours plus tard, le peuple s'attaque à la
> > chambre. Celle-ci est fermée, et n'ouvrira plus ses
> > portes sous Salnave.
> >
> > ·
> > 5 Novembre 1867: Léon
> > Montas, emprisonné 7 mois plus tôt par Salnave, meurt dans
> > sa cellule.
> >
> > ·
> > 25 Avril 1868:
> > Nissage-Saget se proclame général en chef de
> > l'Artibonite et président provisoire de la république
> > du Nord.
> >
> > ·
> > 1er Mai 1868: Le
> > général (et sénateur) Normil Dubois se proclame "
> > Chef de l'armée constitutionelle du Sud ".
> >
> >
> > ·
> > 2 Mai 1868: Salnave
> > s'embarque avec ses troupes sur un bateau à vapeur vers
> > les Gonaïves pour combattre Nissage-Saget. A peine parti,
> > l'élite de Port-au-Prince tente un coup d'état.
> > Celui-ci échoue.
> >
> > ·
> > 5 Mai 1868: Apprenant
> > qu'un coup d'état a été tenté contre lui,
> > Salnave revient à Port-au-Prince et fait ses troupes piller
> > la ville.
> >
> > ·
> > 8 Mai 1868: Michel
> > Domingue se proclame " Chef de l'état Méridional
> > du Sud ".
> >
> > ·
> > 27 Mai 1868:
> > Port-au-Prince est attaquée par les cacos au nord et les
> > Piquets au sud.
> >
> > ·
> > 15 Aout 1868: Le siège
> > de Port-au-Prince est levé. Les Cacos retournent dans le
> > Nord, ou ils feront alliance avec Nissage-Saget et Nord
> > Alexis.
> >
> > ·
> > 29 Novembre 1968: Signature
> > d'un traité d'annexion de la République
> > Dominicaine par les Etats Unis. Après deux ans de frictions
> > entre Haïti et la Dominicanie, d 'invasions de Cacos
> > sur la frontière, et de menaces du gouvernement américain
> > envers Haïti, que les américains accusaient
> > d'ingérence dans les affaires dominicaines, le projet
> > d'annexion est abandonné.
> >
> > ·
> > 4 Février 1869: Début du
> > siège des Cayes par Salnave. La ville est défendue par
> > Michel Domingue et son neveu, Septimus Rameau.
> >
> > ·
> > 24 Octobre 1869:
> > Nissage-Saget contrôle Port-de-Paix.
> >
> > ·
> > 31 Octobre 1869: Salnave
> > abandonne le siège des Cayes et retourne à Port-au-Prince.
> >
> >
> > ·
> > 4 Novembre 1869: Le
> > général Chevallier abandonne Salnave et rejoint les Cacos.
> >
> >
> > ·
> > 14 Novembre 1869: Nissage
> > Saget contrôle le Cap.
> >
> > ·
> > 18 Décembre 1869: Brice et
> > Boisrond-Canal attaquent Port-au-Prince par la mer, à la
> > tête des Cacos. La ville est envahie. Salnave tente de
> > défendre la ville, mais est obligé de s'enfuir en
> > République Dominicaine.
> >
> > ·
> > 27 Décembre 1869:
> > Jean-Nicolas Nissage-Saget, Nord Alexis, et Domingue forment
> > un gouvernement provisoire.
> >
> > ·
> > 11 Janvier 1870: Cabral
> > capture Salnave en République Dominicaine, le retourne à
> > la frontière, et le remet aux cacos.
> >
> > ·
> > 15 Janvier 1870: Salnave est
> > ramené à Port-au-Prince et jugé par une commission
> > militaire pour avoir violé la constitution. Dans
> > l'après-midi, Salnave est fusillé dans la cour du
> > palais.
> >
> > ·
> > 20 Mars 1870:
> > Jean-Nicolas Nissage-Saget est nommé président pour quatre
> > ans.
> >
> > ·
> > 2 Février 1871: Gallumette
> > Michel, Seïde Télémaque, et Legros tentent de saisir
> > l'arsenal. Le coup échoue, Saget emprisonne les
> > comploteurs, et les fait passer devant un tribunal civil.
> >
> >
> > ·
> > 6 Novembre 1871:
> > Port-au-Prince est encore prise aux flammes. La ville est
> > partiellement détruite.
> >
> > ·
> > 9 Février 1872: Incendie au
> > Palais national, qui est complètement détruit.
> >
> >
> > ·
> > 15 Mars 1872: Le
> > général Cinna Leconte, ancien allié de Salnave, débarque
> > au cap, venant de la République Dominicaine, et capture
> > l'arsenal et la prison.
> >
> > ·
> > 16 Mars 1872: Nord Alexis
> > arrive au Cap, reprend l'arsenal de Leconte, et chasse
> > les rebelles. Leconte est fusillé, ainsi que huit autres
> > comploteurs.
> >
> > ·
> > 18 Juin 1872: Une
> > expedition du gouvernement allemand, avec à sa tête le
> > commandant Batsh, accoste à Port-au-Prince pour collecter
> > une somme de 3.000 £ due à des marchands allemands. Le
> > gouvernement ne réagit pas, et Batsh saisit deux navires de
> > la marine haïtienne qui étaient ancrés dans le port. Le
> > gouvernement rassemble rapidement la somme et la remet aux
> > allemands, qui remettent les navires, mais pas avant
> > d'avoir souillé d'excréments le drapeau haïtien.
> > Le gouvernement haïtien pose une plainte formelle contre
> > Batsh auprès du gouvernement allemand, cela sans
> > conséquences.
> >
> > ·
> > 4 Mars 1873: Gallumette
> > Michel, Jules Legros et Zamor saisissent le magasin de
> > poudre de Fort Bateau, aux Gonaïves. Le général de place,
> > Montmorency Benjamin, soulève la ville contre les rebelles,
> > qui sont massacrés.
> >
> > ·
> > 13 Mai 1874: Nissage
> > Saget, juste quelque jours avant l'expiration de son
> > mandat, nomme Domingue commandant en chef de l'armée et
> > donne sa démission.
> >
> > ·
> > 21 Mai 1874: Nissage
> > Saget laisse volontairement le palais national et retourne
> > à Saint Marc, sa ville natale.
> >
> > ·
> > 14 Juin 1874: Prestation
> > de serment de Michel Domingue, qui a été élu président
> > à l'unanimité par l'assemblée constitutionelle.
> >
> >
> > ·
> > 6 Août 1874:
> > Ratification d'une nouvelle constitution. Celle-ci,
> > basée sur celle de 1816, établit le terme du président à
> > huit ans.
> >
> > ·
> > 26 Avril 1875: Naissance
> > au Cayes du célèbre naturaliste John James Audubon, files
> > d'un marin français et d'une créole.
> >
> > ·
> > 1er Mai 1875: Michel
> > Domingue tente d'arreter Brice, Monplaisir Pierre et
> > Boisrond-Canal. Brice et Pierre sont tués en essayant de se
> > sauver, mais Boisrond-Canal arrive à se réfugier dans la
> > résidence de l'ambassadeur américain, Ebenezer Basset.
> > Cette résidence sera assiégée pendant cinq mois,
> > jusqu'au 4 Octobre 1875.
> >
> > ·
> > 4 Octobre 1875: Sous
> > pression diplomatique des Etats-Unis, Domingue permet à
> > Boisrond-Canal et son frère de partir pour l'exil à
> > bord d'un navire américain.
> >
> > ·
> > 15 Avril 1876: Michel
> > Domingue est jeté, au cours d'une violente révolte. Le
> > vice-président, rameau, est tué alors qu'il essayait
> > de gagner l'ambassade de France.
> >
> > ·
> > 17 Avril 1876:
> > Boisrond-Canal rentre de la Jamaïque.
> >
> > ·
> > 23 Avril 1876: Un
> > gouvernement provisoire est crée, formé de Boisrond-Canal,
> > Florvil Hyppolite, Louis Tanin, et Louis Audain.
> >
> >
> > ·
> > 12 Mai 1876: Lysius
> > Salomon rentre en Haïti, après 17 ans d'exil.
> >
> >
> > ·
> > 17 Juin 1876: Nord Alexis
> > tente de faire secession dans le Nord. Boisrond-Canal
> > réagit violemment, et mène ses troupes pour le combattre.
> > Nord Alexis, vaincu, se réfugie au consulat américain et
> > part pour l'éxil.
> >
> > ·
> > 10 Février 1877: Mariage du
> > président Boisrond-Canal à Wilmina Wilson Phipps.
> >
> >
> > ·
> > 10 Septembre 1877: Le
> > général Diamant saisit Fort Edouard et l'arsenal de
> > Saint Marc, mais est vite battu et capturé.
> >
> > ·
> > 18 Janvier 1878:
> > Boisrond-Canal part en tournée dans le Sud, et laisse
> > Port-au-Prince à la charge du commandant militaire Louis
> > Tanin.
> >
> > ·
> > 15 Mars 1878: Alors
> > qu'il se trouvait à Jérémie, Boisrond-Canal apprend
> > que le commandant Tanin a tenté de s'emparer de
> > l'arsenal de port-au-Prince. Boisrond se dépêche de
> > rentrer à la capitale, à bord du St. Michel, mais la
> > révolte est étouffée avant même son arrivée. Les
> > rebelles sont envoyés en exil.
> >
> > ·
> > 16 Mars 1878: Révoltes
> > contre Boisrond-Canal à Limonade, La Tannerie, et Saint
> > Raphaël, encouragées à distance par Nord Alexis. Les
> > révoltes sont étouffées par deux généraux, Monpoint
> > Jeune et Séide Télémaque.
> >
> > ·
> > 31 Décembre 1878: Mort de
> > Fabre Nicolas Geffrard, en exil à Kingston.
> >
> > ·
> > 30 Juin 1879: Au milieu
> > d'une épidémie de fièvre Jaune à Port-au-Prince, une
> > mêlée éclate au parlement. 500 hommes, menés par
> > Bazelais, Hannibal Price, et Edmond Paul, se révoltent
> > contre le régime. Les rebelles choisissent la résidence de
> > Bazelais, près de l'angle de la rue Pavée et la rue du
> > Centre, comme quartier général. Une bataille rangée
> > règne dans ce quartier pendant trois jours, pendant
> > lesquels Bazelais perd deux frères.
> >
> > ·
> > 3 Juillet 1879:
> > Boisrond-Canal envoie l'artillerie pour combattre la
> > révolte de Bazelais. Les troupes du gouvernement mettent le
> > feu à la maison de ce dernier, ainsi que celle d'Edmond
> > Paul. L'incendie se répand à Port-au-Prince, et le
> > centre-ville est détruit; 150 personnes sont tuées, et
> > Bazelais se réfugie dans une ambassade, accompagné des
> > autres chefs de la révolte.
> >
> > ·
> > 17 Juillet 1879:
> > Boisrond-Canal abandonne le pouvoir et embarque avec sa
> > famille pour Saint Thomas.
> >
> > ·
> > 17 Août 1879: Bazelais,
> > qui continuait son insurrection aux Gonaïves, est battu et
> > s'enfuit à Kingston, en Jamaïque.
> >
> > ·
> > 19 Août 1879: Lysius
> > Salomon retourne en Haïti.
> >
> > ·
> > 3 Octobre 1879: Coup
> > d'état du général Richelieu Duperval, qui renverse le
> > gouvernement provisoire qui avait succédé à
> > Boisrond-Canal et met Lysius Salomon au pouvoir.
> >
> >
> > ·
> > 23 Octobre 1879: Salomon est
> > choisi par l'assemblée nationale comme prochain
> > président..
> >
> > ·
> > 26 Octobre 1879: Louis
> > Félicité Lysius Salomon devient président, à l'âge
> > de 64 ans.
> >
> > ·
> > 1er Juin 1880: Haïti
> > joint l'Union Postale Internationale et issue ses
> > premiers timbres. Ceux-ci sont imprimés en France.
> >
> >
> > ·
> > 5 Avril 1880: Lysius
> > Salomon, pressentant la préparation d'une révolte dans
> > le Nord, arrête Nord Alexis..
> >
> > ·
> > 20 Novembre 1880: Profitant
> > de l'absence du président Salomon, en tournée dans le
> > Sud, le général Mentor Nicolas laisse Port-au-Prince pour
> > Saint Marc, où l'attendent des alliés, en vue de
> > préparer une révolte. A son arrivée, il est accueilli par
> > le commandant de la ville, le général Turenne Levieux, qui
> > était au courant du complot, et mis aux arrêts.
> >
> >
> > ·
> > 29 Août 1881: La ville
> > des Cayes est détruite par un incendie.
> >
> > ·
> > 8 Décembre 1881: Pendant une
> > épidémie de rougeole qui affecte le pays tout entier, le
> > général Desormes Gresseau, ami de mentor Nicolas, saisit
> > l'arsenal de Saint Marc et se révolte contre le
> > gouvernement. Le commandant Turenne Levieux, malade, laisse
> > son lit, reprend l'arsenal, et chasse les rebelles de la
> > ville.
> >
> > ·
> > 5 Mai 1882: Salomon
> > fait fusiller Mentor Nicolas.
> >
> > ·
> > 27 mars 1883: Jean Pierre
> > Boyer Bazelais, à la tête d'une centaine de rebelles,
> > débarque à Miragoâne, en provenance de la Jamaïque, avec
> > l'intention de jeter le gouvernement de Lysius Salomon.
> > Ce dernier était au courant de l'opération et avait
> > déjà encercle la ville.
> >
> > ·
> > 13 Avril 1883: Les Cacos
> > se révoltent contre Salomon. Ce dernier écrase le
> > soulèvement et garde contrôle de la situation.
> >
> >
> > ·
> > 6 Mai 1883: Salomon
> > envoie Brudel, un diplomate français, négocier avec les
> > rebelles stationnés à Miragoâne. Ils leur offre sauf
> > conduit hors du pays, moyennant qu'ils se rendent.
> > Bazelais refuse.
> >
> > ·
> > 27 Mai 1883: Jérémie
> > se soulève contre Lysius Salomon. Une terrible bataille
> > s'ensuit, et Salomon est victorieux.
> >
> > ·
> > 29 Mai 1883: Salomon
> > offre de céder l'île de La Tortue aux américains, en
> > échange pour leur protection contre une éventuelle attaque
> > étrangère. Les Etats-Unis refusent.
> >
> > ·
> > 22 Juillet 1883: Le
> > lendemain d'une visite à chargée de menaces du
> > secrétaire militaire de Salomon, Veriquain, une quarantaine
> > de libéraux, menés par Barjon et Normil Chocoyé, se
> > soulèvent à Jacmel, prennent l'arsenal, et
> > emprisonnent les principaux partisans de Salomon. Mérisier
> > Jeannis arrive à se sauver.
> >
> > ·
> > 2 Août 1883: 800
> > Piquets, envoyés par Lysius Salomon pour aider Mériser
> > Jeannis dans sa lutte contre les Jacmeliens. Le bataille de
> > Derrière-la-Loge s'ensuit. Les Jacmeliens repoussent
> > les Piquets, mais les pertes en vies humaines sont
> > sévères.
> >
> > ·
> > 3 Août 1883: Veriquain
> > et plusieurs autres partisans de gouvernement sont fusillés
> > par les rebelles de Jacmel, après la bataille de
> > Derrière-la-Loge.
> >
> > ·
> > 7 Août 1883: Combat au
> > Bel-Air entre les troupes du gouvernement et un groupe de
> > rebelles.
> >
> > ·
> > 17 Septembre 1883: Salomon
> > envoie encore une fois Mérisier et les Piquets à
> > l'assaut de Jacmel. Encore un fois, les Jacmeliens les
> > repoussent. Salomon décide d'assiéger la ville.
> >
> >
> > ·
> > 22 Septembre 1883: Le
> > commandant de Port-au-Prince, Général Penor Benjamin, est
> > assassiné par une trentaine d'étudiants des facultés
> > de droit et de médecine, qui vont se réfugier au consulat
> > d'Espagne après leur méfait. Salomon fait brûler les
> > maisons de ses ennemis. Les pertes sont énormes.
> >
> >
> > ·
> > 23 Septembre 1883: Henry
> > Piquant, ministre de la guerre de Salomon, est tué à
> > Miragoâne. Quand la nouvelle arrive à Port-au-Prince, la
> > ville est mise à feu et à sang: Les plus grands magasins
> > sont pillés, puis détruits. La Grand Rue est réduite à
> > un tas de cendres. Les ministères du Commerce, des
> > Finances, et des Affaires Etrangères sont détruits. Les
> > mulâtres sont tués à vue. Ce triste épisode, appelé
> > plus tard la semaine la Semaine Sanglante, coûte la vie a
> > plus de 4000 mulâtres. Quant à Salomon, sa colère est
> > tellement forte qu'il devient délirant, d'après
> > Brudel.
> >
> > ·
> > 24 Septembre 1883: Salomon
> > reçoit un ultimatum des représentants des gouvernements
> > français, allemand, anglais, belge, espagnol, hollandais,
> > norvégiens, et suédois, l'informant que les forces de
> > leur pays interviendront si le pillage et la tuerie ne
> > cessent pas immédiatement. A midi, la ville se calme.
> >
> >
> > ·
> > 27 Octobre 1883: Boyer
> > Bazelais meurt à Miragoâne, attaqué de dysenterie. Ses
> > lieutenants tiennent bon, et le siège de la ville continue.
> >
> >
> > ·
> > 8 Novembre 1883: Salomon
> > offre aux Etats Unis l'île de La Tortue ou le Môle
> > Saint Nicolas, selon leur préférence, avec en échange
> > protection contre la France et l'Angleterre, le paiement
> > par les Etats Unis de la dette nationale, et le don de deux
> > navires pour renforcer la marine haïtienne. La proposition
> > arrive auprès de Chester Arthur, président américain, qui
> > refuse.
> >
> > ·
> > 19 Novembre 1883: Salomon
> > fait le navire Dessalines bombarder Jérémie.
> >
> > ·
> > 21 Novembre 1883: Salomon
> > fait le navire Dessalines bombarder Jacmel..
> >
> > ·
> > 1er Décembre 1883: Les chefs
> > des assiégés de Miragoâne votent de se rendre, neuf pour,
> > six contre. Salomon refuse d'accepter leur capitulation
> > et de leur accorder sauf-conduit. Le siège continue.
> >
> >
> > ·
> > 5 Décembre 1883: Jérémie
> > capitule, et les forces de Salomon rentrent dans la ville.
> > Le même jour, les rebelles de Jacmel négocient les termes
> > de leur capitulation: Les chefs seront permis de partir pour
> > l'exil, et les autres seront pardonnés.
> >
> > ·
> > 31 Décembre 1883: Les troupes
> > de Salomon rentrent à Jacmel.
> >
> > ·
> > 4 Janvier 1884: Salomon
> > fait fusiller une quarantaine des rebelles de Jacmel, à
> > l'encontre des termes de leur soumission.
> >
> > ·
> > 8 Janvier 1884: Les
> > assiégés de Miragoâne laissent la ville et s'enfuient
> > dans les mornes, avec à leur tête Mathurin Legros et
> > Boileau Laforest. Les fuyards sont poursuivis par les
> > troupes de Salomon.
> >
> > ·
> > 13 Janvier 1884: Mathurin
> > Legros, Boileau Laforest et leurs hommes essaient de gagner
> > Petit Goâve, où sont stationnés des bateaux étrangers.
> > Une poignée d'entre eux y arrivent ; plus d'une
> > centaine d'autres, y compris Legros, sont tués.
> >
> >
> > ·
> > 17 Janvier 1884:
> > L'insurrection libérale ayant échoué, Salomon,
> > victorieux, embarque à bord du Dessalines pour visiter
> > Grand Goâve, Petit Goâve, Miragoâne, Jérémie et Jacmel.
> >
> >
> > ·
> > 11 Septembre 1885: Tentative
> > de prise de l'arsenal, au cap. Le commandant de la ville
> > Tirésias Simon Sam, met les attaquants en fuite. Trois
> > rebelles sont capturés et fusillés, et 16 autres sont
> > appréhendés par la suite, et fusillés à leur tour, deux
> > mois plus tard.
> >
> > ·
> > 30 Décembre 1885: Plusieurs
> > employés anglais de la Banque Nationale d 'Haïti sont
> > jetés en prison, à la suite de l'affaire des mandats.
> >
> >
> > ·
> > 30 Juin 1886: Après une
> > modification de la constitution, permettant au président de
> > remplir un second terme, Salomon est réélu à la
> > présidence.
> >
> > ·
> > 23 Septembre 1887: Un
> > tremblement de terre dans le Nord détruit la nouvelle
> > cathédrale de Port-de-Paix.
> >
> > ·
> > 24 Mai 1888: La tension
> > monte à Port-au-Prince, quand un soldat décharge
> > accidentellement son mousquet au marché. Salomon,
> > menaçant, déclare être prêt à « fusiller le monde en
> > pile ».
> >
> > ·
> > 4 Juillet 1888: Le feu est
> > mis à la chambre des députés. L'incendie se répand
> > dans Port-au-Prince. L'école de Droit, l'église
> > épiscopale, la Maison de l'évêque Holly sont
> > détruites.
> >
> > ·
> > 7 Juillet 1888: Nouveaux
> > incendies criminels à Port-au-Prince. Le ministère de la
> > Justice est détruit. Thompson, ambassadeur américain, dira
> > plus tard que l'odeur d'essence émanait de tous les
> > incendies de ce jour, qui éclataient un peu partout dans la
> > ville. Salomon met des gardes à tout les coins de rues,
> > sans grand succès.
> >
> > ·
> > 4 Août 1888: Seïde
> > Télémaque, commandant de la ville du Cap, rentre en
> > révolte contre le gouvernement. Le Nord le supporte.
> >
> >
> > ·
> > 9 Août 1888: Salomon
> > confie à l'ambassadeur américain, Thompson, qu'il
> > envisage démissionner.
> >
> > ·
> > 10 Août 1888: Hérard
> > Laforest, commandant de Port-au-Prince, rejoint la révolte.
> > Salomon laisse le pays pour la France. En partant, il
> > déclare, « je leur ai laissé un cigare allumé aux deux
> > bouts ».
> >
> > ·
> > 15 Août 1888: Seïde
> > Télémaque, en route vers Port-au-Prince, en provenance du
> > Nord, arrive aux Gonaïves.
> >
> > ·
> > 16 Août 1888: François
> > Denis Légitime rentre à Port-au-Prince à bord du SS Albo,
> > en provenance de Kingston, après deux mois d'exil.
> >
> >
> > ·
> > 23 Août 1888: Seïde
> > Télémaque rentre à Port-au-Prince à la tête de ses
> > troupes, dont deux divisions se stationnent en face du
> > palais. La tension monte dans la ville.
> >
> > ·
> > 17 Septembre 1888: Un
> > gouvernement provisoire de sept membre, parmi lesquels
> > Seïde Télémaque, François Denis Légitime, Boisrond
> > Canal, et Florvil Hyppolite, organise des élections de
> > l'assemblée constituante. Télémaque sort vainqueur.
> >
> >
> > ·
> > 28 Septembre 1888:
> > Port-au-Prince devient un champ de bataille. Les troupes de
> > Boisrond Canal attaquent celles de Télémaque. Ce dernier
> > est tué.
> >
> > ·
> > 19 Octobre 1888: Mort de
> > Lysius Salomon, à Paris. Il est enterré au cimetière de
> > Passy.
> >
> > ·
> > 27 Novembre 1888: Un
> > gouvernement provisoire est formé au Nord, sous le nom de
> > la République Septentrionale, avec Florvil Hyppolite comme
> > chef.
> >
> > ·
> > 16 Décembre 1888: Une
> > nouvelle constitution est ratifiée à Port-au-Prince et
> > François Denis Légitime est nommé président pour un
> > terme de sept ans.
> >
> > ·
> > 27 Octobre 1888: Dardignac,
> > envoyé par Légitime, saisit la ville de Jacmel. Mérisier
> > Jeannis prend l'ambassade.
> >
> > ·
> > 14 Juin 1889: Boisrond
> > Canal embarque pour le Havre.
> >
> > ·
> > 9 Octobre 1889: Florvil
> > Hyppolite prend le pouvoir.
> >
> > ·
> > 17 Octobre 1889: Florvil
> > Hyppolite prête serment aux Gonaïves. Une nouvelle
> > constitution, préparée par Firmin et Léger Cauvin, est
> > ratifiée le même jour. Cette constitution restera en
> > vigueur pendant 29 ans, la plus longue tenure d'un
> > constitution dans l'histoire d'Haïti.
> >
> > ·
> > 5 Novembre 1889: Hyppolite
> > proclame une amnistie générale dans le pays.
> >
> > ·
> > 14 Novembre 1889:
> > Présentation à Port-au-Prince des lettres de créances de
> > Frederick Douglass, premier ambassadeur noir des Etats Unis.
> >
> >
> > ·
> > 3 Février 1890: Hyppolite
> > et Heureaux, président de la République Dominicaine, se
> > rencontrent à Thomazeau, et acceptent de garder leur pays
> > respectifs hors des affaires politiques de leur voisin.
> >
> >
> > ·
> > 25 Janvier 1891:
> > L'amiral Gherardi, de la flotte américaine, débarque
> > à Port-au-Prince, avec pour mission d'obtenir du
> > gouvernement d'Hyppolite l'usage du Môle
> > Saint-Nicolas.
> >
> > ·
> > 9 Février 1891: Firmin
> > refuse de négocier un traité concernant le Môle
> > Saint-Nicolas, sous prétexte que les lettres de créance de
> > l'amiral Gherardi sont signées par le secrétaire de la
> > marine américaine, et non par le président Harrisson.
> >
> >
> > ·
> > 18 Avril 1891:
> > L'amiral Gherardi revient en Haïti, avec les lettres de
> > créance signées par le président Harrisson lui-même,
> > comme demandé par Firmin, et demande encore une fois de
> > négocier un traité d'utilisation du Môle
> > Saint-Nicolas par les américains. Cette fois-ci, Gherardi
> > est accompagné de sept navires de guerre.
> >
> > ·
> > 22 Avril 1891: Le
> > président Hyppolite refuse d'affermer le Môle
> > Saint-Nicolas aux Etats-Unis, déclarant que la constitution
> > ne le permettait pas.
> >
> > ·
> > 27 Avril 1891:
> > L'amiral Gherardi laisse les eaux territoriales
> > haïtiennes, après le refus de Firmin et du président
> > Hyppolite d'affermer le Môle Saint-Nicolas aux
> > Etats-Unis.
> >
> > ·
> > 28 Mai 1891: Le jour de
> > la Fête Dieu, pendant que le président, sa famille et ses
> > ministres se trouvaient à la cathédrale, un groupe de 70
> > rebelles, menés par le général Sully Guerrier et
> > François Garcia, officier de la garde présidentielle,
> > descend du morne l'Hôpital sur Port-au-Prince. Ils se
> > rendent à la prison, libèrent et arment un groupe
> > d'opposants. Les rebelles attaquent le palais, mais sont
> > repoussés par les forces d'Hyppolite. Le président
> > réagit avec violence, et fait tuer 150 membres de
> > l'opposition.
> >
> > ·
> > 22 Novembre 1891:
> > Inauguration du Marché en Fer de Port-au-Prince.
> >
> >
> > ·
> > 16 Mars 1896: Les Piquets
> > et les Rasoirs de Mérisier rentrent à Jacmel, pillent
> > l'arsenal et vont se réfugier à Lafond.
> >
> > ·
> > 24 Mars 1896: En
> > réaction à l'attaque de du 16 Mars Mérisier,
> > Hyppolite laisse la capitale à la tête de ses troupes vers
> > Jacmel. Au portail Léogane, Hyppolite, frappé d'une
> > crise d'apoplexie, tombe de cheval et meurt sur le
> > champ. Son chapeau panama est piétiné par son cheval,
> > d'où la chanson "Panama'm Tombé".
> >
> >
> > ·
> > 31 Mars 1896: Le
> > général Tirésias Augustin Simon Sam est élu président
> > d'Haïti par l'assemblée constituante.
> >
> > ·
> > 20 Septembre 1897: Emile
> > Lüders est emprisonné, à la suite d'une altercation
> > avec la police. L'ambassadeur allemand, Comte Von
> > Schwerin proteste, et Lüders est libéré, et déporté.
> > Von Schwerin demande également que le juge du procès de
> > Lüders soit révoqué, demande que le président Sam
> > ignore.
> >
> > ·
> > 6 Décembre 1897: Deux navires de guerre allemands, Charlotte
et
> > Stein, arrivent à Port-au-Prince, et leur capitaine, August
> > Thiele, Fait les demandes suivantes:
> > 1. Une indemnité de $20,000 est payée a Emile Lüders
> > (voir 20 Septembre), et il est admis à retourner en Haïti.
> >
> > 2. Le gouvernement haïtien présente des excuses
> > officielles au gouvernement allemand.
> > 3. Un salut de 21 coups de canon aux couleurs impériales.
> >
> > 4. Une réception au palais pour le Comte Von Schwerin,
> > ambassadeur allemand.
> > Haïti proteste, mais Thiele répond que si le gouvernement
> > ne s'exécute pas, le palais sera détruit et
> > Port-au-Prince bombardée. Le président Sam demande
> > l'aide des Etats-Unis, qui refusent. N'ayant pas le
> > choix, Sam accepte, et les navires Allemands s'en vont.
> >
> >
> > ·
> > 21 Avril 1900: Naissance
> > de Dumarsais Estimé, à Verrettes.
> >
> > ·
> > 11 Avril 1902: Jacmel est
> > attaquée par des rebelles. L'assaut est repoussé, et
> > 40 insurgeants sont arrêtés. Leur chef est fusillé dans
> > les rues de la ville.
> >
> > ·
> > 12 Mai 1902: Tirésias
> > Simon Sam démissionne, trois jours avant l'expiration
> > de son mandat. Ce même soir, une fusillade éclate au
> > parlement. A même moment, une foule attaque le palais et
> > l'arsenal. Causant une centaine de morts.
> >
> > ·
> > 13 Mai 1902: Tirésias
> > Simon Sam et ses ministres se placent sous la protection de
> > corps diplomatique. Le même jour, Sam, Leconte et leurs
> > familles embarquent pour Paris.
> >
> > ·
> > 26 Mai 1902: Un
> > gouvernement provisoire est formé par la junte de Boisrond
> > Canal. Nord Alexis est invité à y faire partie.
> >
> >
> > ·
> > 27 Juin 1902:
> > L'amiral Killick, allié de Firmin, bombarde le Cap,
> > pendant que les troupes de Firmin attaquent celles de Nord
> > Alexis. Nord Alexis sort victorieux du conflit..
> >
> >
> > ·
> > 28 Juin 1902: Le navire
> > Toussaint Louverture échoue sur un banc de récifs à
> > Caracol, non loin de l'emplacement ou avait coulé la
> > Santa Maria (voir 24 décembre).
> >
> > ·
> > 29 Juin 1902: Nord Alexis
> > fait détruire la résidence de Firmin.
> >
> > ·
> > 2 Septembre 1902: Le navire
> > La Crête à Pierrot attaque dans la baie des Gonaïves un
> > navire marchand allemand, le S. S. Markomannia, qui
> > transportait des armes pour le gouvernement provisoire.
> >
> >
> > ·
> > 6 Septembre 1902: Le navire
> > de guerre allemand S. M. S. Panther attaque le navire de
> > l'amiral Killick, La Crête à Pierrot, dans la baie des
> > Gonaïves ; la capitaine allemand Eckermann demande à
> > Killick de se rendre. Killick se drape dans le drapeau
> > haïtien et met le feu au magasin de poudre de La Crête à
> > Pierrot, qui explose, tuant l'amiral..
> >
> > ·
> > 17 Octobre 1902: Après la
> > mort de l'amiral Killick et le naufrage de la Crête à
> > Pierrot, Firmin laisse le pays pour Saint Thomas.
> >
> >
> > ·
> > 14 Décembre 1902: Nord Alexis
> > rentre à Port-au-Prince en provenance du Cap, et est
> > acclamé par l'armée.
> >
> > ·
> > 17 Décembre 1902:
> > L'armée d 'Haïti escorte Nord Alexis an Palais
> > National.
> >
> > ·
> > 21 Décembre 1902:
> > L'assemblée Nationale ratifie la décision de
> > l'armée et met Nord Alexis au pouvoir.
> >
> > ·
> > 30 mars 1903: Nord Alexis
> > fait dissoudre la chambre des députes.
> >
> > ·
> > 1er Janvier 1904: Le jour du
> > centenaire de l'indépendance, pendant que les
> > cérémonies officielles se déroulaient aux Gonaïves, une
> > trentaine de rebelles sont appréhendés à Port-au-Prince,
> > chez le général Maxi Momplaisir. Celui-ci est exécuté
> > sur le champ, ainsi que son fils et son aide de camp. Le
> > reste du groupe sera également condamné à mort peu
> > après.
> >
> > ·
> > 14 Avril 1907: Naissance
> > à Port-au-Prince de François Duvalier.
> >
> > ·
> > 3 Janvier 1908: Le Docteur
> > Louis Joseph Janvier, ayant annoncé sa candidature comme
> > député de Port-au-Prince, est traîné dans les rues et
> > battu par des supporters du gouvernement.
> >
> > ·
> > 15 Janvier 1908: La nouvelle
> > d'un tremblement de terre aux Gonaïves arrive à
> > Port-au-Prince. C'est une ruse: Jean Jumeau est rentré
> > de Saint Thomas et a conquis les villes de Saint Marc et
> > Gonaïves, au nom de Firmin.
> >
> > ·
> > 19 Janvier 1908: Les troupes
> > du gouvernement, menées par Cincinnatus Leconte,
> > débarquent à Saint Marc, après avoir bombardé la ville.
> > Ils en chassent les rebelles de Jean Jumeau et marchent sur
> > les Gonaïves.
> >
> > ·
> > 21 Janvier 1908: Firmin
> > arrive aux Gonaïves. Bien qu'il ait un grand support
> > populaire, il apprend que la révolte bat de l'aile, car
> > les rebelles manquent d'armes. Les armes de Firmin ont
> > été interceptées par le gouvernement américain et
> > saisies.
> >
> > ·
> > 22 Janvier 1908: Les troupes
> > de Jean Jumeau, 500 soldats armés tant bien que mal,
> > affrontent les troupes du gouvernement, menées par
> > Cincinnatus Leconte, et sont vaincues. Jean Jumeau est tué
> > à Dessalines.
> >
> > ·
> > 14 Mars 1908: Nord Alexis
> > écrase un complot de Firministes à Port-au-Prince. Plus
> > d'une dizaine de partisans sont tués, parmi lesquels
> > Massillon Coicou.
> >
> > ·
> > 16 Mars 1908: Un navire
> > Allemand, le SMS Bremen, arrive à Port-au-Prince. Le
> > gouvernement, craignant une intervention, arrête la tuerie
> > qui sévit depuis deux jours.
> >
> > ·
> > 5 Juillet 1908: Un incendie
> > détruit 1200 maisons à Port-au-Prince.
> >
> > ·
> > 15 Novembre 1908: Nord Alexis
> > révoque Antoine Simon, commandant des Cayes.
> >
> > ·
> > 19 Novembre 1908: Le
> > général Antoine Simon, après avoir été révoqué par
> > Nord Alexis, marche sur Port-au-Prince en provenance des
> > Cayes, accompagné de ses troupes.
> >
> > ·
> > 22 Novembre 1908: Le navire
> > le plus imposant de la marine haïtienne sous Nord Alexis,
> > le Croyant, échoue sur un banc de récifs, en face de
> > Jérémie..
> >
> > ·
> > 27 Novembre 1908: Les troupes
> > d'Antoine Simon affrontent celles de Nord Alexis à
> > l'Anse-à-Veau. Les troupes du gouvernement font
> > retraite, et leur commandant, par peur de représailles,
> > gagne l'ambassade.
> >
> > ·
> > 30 Novembre 1908: Les troupes
> > d'Antoine Simon arrivent à Léogane, Port-au-Prince est
> > prise de panique..
> >
> > ·
> > 1er Décembre 1908: Les troupes
> > de Salomon font volte-face et se déclarent en faveur de la
> > révolution d'Antoine Simon. Le cabinet ministériel
> > gagne l'ambassade. Le président Alexis est pratiquement
> > seul au palais.
> >
> > ·
> > 2 Décembre 1908: Le fils de
> > Boisrond Canal assiste Nord Alexis et permet qu'il monte
> > à bord d'un navire français, qui l'emmène à
> > Kingston.
> >
> > ·
> > 6 Décembre 1908: Antoine
> > Simon est nommé chef du pouvoir exécutif .
> >
> > ·
> > 20 Décembre 1908: Le Sénat
> > élit Antoine Simon président d'Haïti.
> >
> > ·
> > 4 Juillet 1909: Pendant une
> > tournée d'Antoine Simon, le train présidentiel rentre
> > en collision avec un train de marchandises, faisant 10 morts
> > et 20 blessés..
> >
> > ·
> > 9 Janvier 1910: Antenor
> > Firmin tente de rentrer en Haïti, à bord du SS Montréal,
> > un bateau de croisière. Après une journée tendue, le
> > gouvernement l'envoie à Saint Thomas.
> >
> > ·
> > 2 Février 1910: Cincinnatus
> > Leconte, supporté par Davilmar Théodore et Charles Oreste
> > Zamor, s'empare de Ouanaminthe. Antoine Simon, apprenant
> > la nouvelle, embarque son armée sur deux navires, et se
> > rend aux Gonaïves. De là, Simon et ses troupes marchent
> > sur le Nord. Une autre colonne de l'armée du
> > gouvernement, menée par Joseph Jérémie, se dirige vers le
> > Nord-Ouest, en passant par le Plateau Central.
> >
> > ·
> > 6 Février 1910: Leconte,
> > apprenant qu'Antoine Simon marche sur le Nord, rentre au
> > consulat allemand au Cap, par prudence.
> >
> > ·
> > 7 Février 1910: Les troupes
> > d'Antoine Simon saisissent Fort Liberté et pillent la
> > ville.
> >
> > ·
> > 8 Mai 1910: Les Cacos
> > se soulèvent contre Antoine Simon dans le nord.
> >
> >
> > ·
> > 20 Juillet 1910: Le
> > général Vilbrun Guillaume se déclare partisan de Leconte.
> >
> >
> > ·
> > 24 Juillet 1910: Leconte
> > rentre au Cap et est déclaré « Chef suprême de la
> > révolution »..
> >
> > ·
> > 25 Juillet 1910: La ville de
> > Jérémie joint la révolution de Leconte.
> >
> > ·
> > 1er Août 1910: La ville
> > des Cayes se déclare pour Leconte. Port-au-Prince est
> > encerclée..
> >
> > ·
> > 3 Août 1910: Antoine
> > Simon abandonne le pouvoir et laisse le pays pour Kingston.
> >
> >
> > ·
> > 7 Août 1910: Firmin
> > tente une dernière fois de rentrer en Haïti, mais Leconte
> > l'a devancé à Port-au-Prince. Firmin part pour Saint
> > Thomas, ou il mourra 5 semaines plus tard.
> >
> > ·
> > 14 Août 1910: Cincinnatus
> > Leconte est nommé président par l'Assemblée
> > Nationale.
> >
> > ·
> > 20 Février 1911: Le SS New
> > York accoste à Port-au-Prince. C'est le premier bateau
> > de croisière à faire escale en Haïti. Les touristes sont
> > reçus au champagne.
> >
> > ·
> > 3 Avril 1912: Philander
> > C. Knox, secrétaire d'état américain, débarque à
> > Port-au-Prince. Dans un message adressé à Leconte, Knox
> > indique qu'il est important que les pays de la région
> > soient stables, pour protéger le Canal de Panama.
> >
> >
> > ·
> > 7 Août 1912: Le palais
> > présidentiel explose, tuant le président et 300 soldats.
> > L'explosion est causée par la réserve de poudre à
> > canon du Navire l'Antoine Simon. Cette poudre avait
> > été transférée au palais par mesure de précaution. Il
> > n'a jamais été déterminé si l'explosion était
> > accidentelle ou criminelle. Leconte est remplacé au pouvoir
> > par Tancrède Auguste.
> >
> > ·
> > 3 Mai 1913: Tancrède
> > Auguste meurt, après une longue maladie.
> >
> > ·
> > 4 Mai 1913: Pendant les
> > funérailles de Tancrède Auguste, une fusillade intense
> > commence en ville. Ce sont les soldats du général Edmond
> > Defly, et ceux de Beaufossé Laroche, tous deux candidats à
> > la présidence, qui opèrent. Seymour Pradel, ministre de
> > l'intérieur de Tancrède Auguste, intervient, ce qui
> > permet à l'enterrement de se dérouler. Dans la
> > soirée, Michel Oreste est élu président par
> > l'Assemblée Nationale.
> >
> > ·
> > 12 Mai 1913: Prestation
> > de serment de Michel Oreste, premier président civil
> > d'Haïti..
> >
> > ·
> > 1er Janvier 1914: Un groupe
> > de rebelles se révolte contre le gouvernement à Thomazeau.
> > Les troupes du gouvernement encerclent la localité, et 20
> > rebelles sont exécutés sur le champ, y compris un
> > général.
> >
> > ·
> > 4 Janvier 1914: Les Cacos
> > rentrent en révolte contre le gouvernement de Michel
> > Oreste, et saisissent Trou du Nord et Mombin Crochu.
> >
> >
> > ·
> > 23 Janvier 1914: Les Cacos,
> > en révolte contre le gouvernement de Michel Oreste,
> > contrôlent tout le Nord d'Haïti.
> >
> > ·
> > 26 Janvier 1914: Le
> > président Michel Oreste apprend, au cours d'un dîner,
> > que la ville de Saint Marc s'est déclarée contre le
> > gouvernement. Le président annonce alors qu'il donnera
> > sa démission le lendemain.
> >
> > ·
> > 27 Janvier 1914: Charles
> > Zamor revient d'exil, et débarque au Cap. Le même
> > jour, Michel Oreste démissionne, et laisse le pays à bord
> > d'un navire de la marine allemande.
> >
> > ·
> > 5 Février 1914: Davilmar
> > Théodore et ses troupes arrivent au Cap. La ville est
> > pillée et mise à feu, mais les troubles s'arrêtent
> > quand le navire de guerre américain USS Nashville arrive en
> > face du Cap. Théodore gagne alors la Grande Rivière du
> > Nord et organise une révolte de Cacos.
> >
> > ·
> > 7 Février 1914: Oreste
> > Zamor et ses troupes arrivent par train à Port-au-Prince,
> > en provenance de Saint Marc.
> >
> > ·
> > 8 Février 1914: Oreste
> > Zamor est choisi comme président d'Haïti par
> > l'Assemblée Nationale.
> >
> > ·
> > 19 Juillet 1914: Le
> > capitaine Defly attaque le palais national. L'assaut est
> > repoussé, et Defly se réfugie à l'ambassade
> > d'Allemagne, pendant que plusieurs de ses hommes sont
> > exécutés dans les rues.
> >
> > ·
> > 29 Août 1914: Oreste
> > Zamor reprend Ouanaminthe des Cacos. Davilmar Théodore
> > arrive à s'enfuir en se déguisant en femme pour
> > traverser la frontière à pou Dajabón.
> >
> > ·
> > 14 Octobre 1914: Rosalvo
> > Bobo attaque la prison du cap pour libérer les rebelles qui
> > y étaient détenus. L'assaut est repoussé, et Bobo se
> > réfugie au consulat allemand.
> >
> > ·
> > 18 Octobre 1914: A court de
> > fonds, Charles Zamor évacue le cap, pendant que son frère
> > Oreste laisse le Nord Est et mène ses troupes vers
> > Port-au-Prince.
> >
> > ·
> > 19 Octobre 1914: Zamor ayant
> > laissé le Cap, Bobo sort du consulat allemand et se
> > proclame chef civil de la révolution. Théodore est
> > proclamé président et nomme Bobo ministre de
> > l'intérieur.
> >
> > ·
> > 28 Octobre 1914: Les frères
> > Zamor se rencontrent au Gonaïves et embarquent et
> > embarquent sur le SS Prins Willems V, en direction de
> > Curaçao, avec escale à Port-au-Prince.
> >
> > ·
> > 29 Octobre 1914: Charles
> > Zamor arrive à Port-au-Prince et trouve le Palais National
> > pillé. Zamor prend rapidement refuge à la mission
> > diplomatique française.
> >
> > ·
> > 30 Octobre 1914: Oreste
> > Zamor s'en va à Curaçao, à bord du SS Prins Willem V.
> >
> >
> > ·
> > 7 Novembre 1914:
> > L'Assemblée Nationale élit à l'unanimité Joseph
> > Davilmar Théodore président.
> >
> > ·
> > 10 Novembre 1914: Joseph
> > Davilmar Théodore, élu le 7 novembre à la présidence,
> > prête serment.
> >
> > ·
> > 12 Novembre 1914: Le
> > gouvernement américain offre une aide financière au
> > gouvernement de Davilmar Théodore, avec en échange le
> > contrôle des douanes, du chemin de fer, des banques, et
> > l'assurance qu'aucun pays ne sera autorisé
> > d'utiliser le Môle Saint Nicolas.
> >
> > ·
> > 17 Décembre 1914: Un
> > détachement de marines débarque à Port-au-Prince, enlève
> > le fond de retraite de la BNRH ($500.000), et le transporte
> > à New York. Solon Menos, ambassadeur d'Haïti à
> > Washington, proteste avec véhémence contre cette violation
> > de la souveraineté nationale.
> >
> > ·
> > 1er Janvier 1915: Les Etats
> > Unis deviennent protecteurs officiels de la Banque Nationale
> > de la République d 'Haïti. Le drapeau haïtien est
> > remplacé par celui des Etats Unis aux bureaux de la banque
> > à la rue de Magasin de l'Etat.
> >
> > ·
> > 15 Janvier 1915: Vilbrun
> > Guillaume annonce au Cap Haïtien sa candidature à la
> > présidence. En même temps, une armée de Cacos, menée par
> > le général Metellus, s'approche de la ville, pour
> > prêter support à Guillaume.
> >
> > ·
> > 19 Janvier 1915: Vilbrun
> > Guillaume se proclame chef du pouvoir exécutif, avec
> > l'appui des Cacos. Guillaume contrôle le Nord.
> >
> >
> > ·
> > 23 Janvier 1915: A la
> > nouvelle de l'insurrection au Nord de Vilbrun Guillaume,
> > un navire de guerre américain, le Washington, débarque au
> > Cap Haïtien.
> >
> > ·
> > 25 Janvier 1915:
> > L'Amiral Caperton rencontre Vilbrun Guillaume, et lui
> > fait promettre que les Cacos ne détruiront ou pilleront pas
> > les villes qu'ils occupent.
> >
> > ·
> > 5 Février 1915: Vilbrun
> > Guillaume rentre aux Gonaïves et reçoit un salut de 21
> > coups de canon.
> >
> > ·
> > 18 Février 1915: A Jacmel,
> > Hannibal Hilaire annonce être en révolution contre le
> > gouvernement de Davilmar Théodore et marche sur
> > Port-au-Prince.
> >
> > ·
> > 22 Février 1915: Le
> > président Davilmar Théodore, attaqué de tout flancs,
> > donne sa démission et laisse le pays pour Saint Domingue.
> >
> >
> > ·
> > 25 Février 1915: Vilbrun
> > Guillaume, maintenant appelé Vilbrun Guillaume Sam, rentre
> > à Port-au-Prince et est proclamé chef du pouvoir
> > exécutif.
> >
> > ·
> > 4 Mars 1915:
> > L'assemblée Nationale ratifie l'avènement au
> > pouvoir de Vilbrun Guillaume Sam.
> >
> > ·
> > 9 Mars 1915: Vilbrun
> > Guillaume Sam rentre au palais national et commence son
> > terme à la présidence. Le même jour, le taux de change de
> > la gourde passe de $0.125 à $0.175..
> >
> > ·
> > 25 Avril 1915: Les troupes
> > de Rosalvo Bobo rentrent au Cap, et pillent les douanes.
> >
> >
> > ·
> > 5 Mai 1915: Rosalvo
> > Bobo rentre au cap.. Peu après, ses forces occupent
> > également Fort Liberté, Terrier Rouge, Limonade et
> > Quartier Morin.
> >
> > ·
> > 19 Mai 1915: Un bateau
> > de la marine française, le Descartes, rentre au Cap
> > Haïtien et chasse les Cacos de la ville. Rosalvo Bobo fait
> > retraite sur Limonade.
> >
> > ·
> > 1er Juillet 1915: Le USS
> > Washington arrive au Cap, et un contingent de Marines
> > débarque, avec pour mission officielle de maintenir la paix
> > dans la ville.
> >
> > ·
> > 26 Juillet 1915: Un groupe
> > lourdement armé de 52 confédérés, menés par Charles de
> > Delva et Ermane Robin, attaque le Palais National. Vilbrun
> > Guillaume Sam gagne la Mission Diplomatique de France. Le
> > général Charles Oscar Etienne, fidèle à Sam, fait
> > massacrer les prisonniers politiques ; 168 détenus sont
> > tués ce matin. Edmond Polynice perd trois fils au cours de
> > ce massacre. Dans l'après-midi, Polynice se rend au
> > consulat dominicain, ou s'est réfugié Charles-Oscar
> > Etienne, et le tue sur le champ. Le corps d'Etienne est
> > ensuite traîné dans les rues par le peuple de
> > Port-au-Prince.
> >
> > ·
> > 28 Juillet 1915: Charles
> > Zamor, accompagné de 80 hommes, rentre à la Mission
> > Diplomatique française, à la recherche de Vilbrun
> > Guillaume. Celui-ci est découvert, tué, et son corps
> > démembré est traîné dans les rues. A la nouvelle de
> > l'invasion de la Mission Diplomatique française, les
> > Marines débarquent à Bizoton dans l'après-midi.
> >
> >
> > ·
> > 10 Août 1915: Les
> > américains organisent des élections, au bout desquelles la
> > chambre des députés élit Sudre Dartiguenave président.
> >
> >
> > ·
> > 15 Août 1915: Le Colonel
> > Littleton W. T. Waller arrive en Haïti et prend en charge
> > les 2029 Marines stationnés dans le pays. Le même jour,
> > Rosalvo Bobo, craignant d'être assassiné, laisse
> > Haïti pour Saint Domingue. Il ne reverra jamais le pays.
> >
> >
> > ·
> > 21 Août 1915: Le
> > gouvernement américain prend en charge les douanes
> > haïtiennes, contrôlant ainsi l'unique source de
> > revenus du pays.
> >
> > ·
> > 3 Septembre 1915: Le
> > gouvernement américain déclare la loi martiale en Haïti
> >
> >
> > ·
> > 7 Septembre 1915: Pauléus
> > Sanon, ministre des Relations Extérieures de Dartiguenave,
> > est remplacé par Louis Borno.
> >
> > ·
> > 16 Septembre 1915: Louis Borno
> > signe un traité à bord du U.S.S. Washington, rendant
> > officielle l'occupation américaine.
> >
> > ·
> > 26 Septembre 1915:
> > Affrontement entre un peloton de Marines et un groupe de
> > Cacos. Les Cacos, portant leur foulard rouge, tuent deux
> > Marines et se replient sur Quartier Morin.
> >
> > ·
> > 17 Novembre 1915: Les marines
> > attaquent Fort Rivière, le dernier bastion des Cacos dans
> > le Nord, situé au sommet de la montagne noire, entre Grande
> > Rivière, Dondon et Saint Raphaël. Le général Josephete,
> > chef des Cacos, est tué avec 50 de ses hommes.
> >
> > ·
> > 5 Janvier 1916: Antoine
> > Pierre Paul attaque le palais national, aidé d'une
> > bande de Cacos, dans l'intention de mettre Pauléus
> > Sanon au pouvoir. Les Marines défendent le palais, et le
> > coup échoue.
> >
> > ·
> > 1er Février 1916: La
> > gendarmerie d 'Haïti est mise en place. Elle consiste d
> > 'un groupe de 1500 hommes, remplaçant l'armée.
> >
> >
> > ·
> > 5 Avril 1916: Sudre
> > Dartiguenave dissout le sénat, avec l'appui des
> > américains.
> >
> > ·
> > 1er Janvier 1918: Ouverture
> > officielle d'une route reliant Port-au-Prince au Cap.
> > Cette route a été construite par les paysans haïtiens
> > travaillant sous les termes de la corvée, un système
> > établi par Geffrard en 1863.
> >
> > ·
> > 23 Février 1918: Ouverture
> > d'une route reliant Port-au-Prince à Mirebalais et Las
> > Cahobas, en passant par le morne à Cabris. Cette route a
> > été construite par les paysans haïtiens travaillant sous
> > les termes de la corvée, un système établi par Geffrard
> > en 1863.
> >
> > ·
> > 3 Septembre 1918: Charlemagne
> > Péralte gagne les montagnes entourant la Plain du Nord, est
> > rejoint par un groupe de Cacos, et se déclare en révolte
> > contre l'occupation américaine.
> >
> > ·
> > 1er Octobre 1918: Abolition
> > de la corvée pas les Américains, le système étant devenu
> > trop impopulaire.
> >
> > ·
> > 17 Octobre 1918:
> > Affrontement entre une centaine de Cacos et la gendarmerie
> > de Hinche. Trente-cinq Cacos et deux gendarmes sont tués,
> > après quoi les Cacos battent la retraite.
> >
> > ·
> > 10 Novembre 1918: Soixante
> > Cacos attaquent la gendarmerie de Maïssade et pillent la
> > ville.
> >
> > ·
> > 6 Octobre 1919: Les Cacos
> > attaquent Port-au-Prince, mais sont repoussés par la
> > gendarmerie et les Marines.
> >
> > ·
> > 30 Octobre 1919: Le major
> > Meade et une colonne de gendarmes débarquent à Grande
> > Rivière, et de là, attaquent le campement de Charlemagne.
> > Celui-ci est assassiné de deux balles au cœur.
> >
> >
> > ·
> > 15 Janvier 1920: Trois0cent
> > Cacos, avec à leur tête Benoît Batraville, attaquent
> > Port-au-Prince Les Marines réagissent rapidement, et
> > sortent victorieux du combat qui s'ensuit. Plus de
> > soixante Cacos sont tués, et le reste prend la fuite.
> >
> >
> > ·
> > 19 Mai 1920: Benoît
> > Batraville, chef de la résistance des Cacos, est tué au
> > cours d'une attaque par les Marines, près de Las
> > Cahobas.
> >
> > ·
> > 10 Avril 1922: Joseph
> > Louis Borno est élu président.
> >
> > ·
> > 15 Mai 1922: Rentrée en
> > office de Louis Borno, remplaçant Sudre Dartiguenave.
> >
> >
> > ·
> > 27 Juillet 1924: Clôture
> > des Jeux Olympiques de Paris, où Haïti participe pour la
> > première fois, et gagne une médaille d'argent en
> > artillerie.
> >
> > ·
> > 12 Août 1928: Clôture
> > des Jeux Olympiques d'Amsterdam, où Sylvio Cator gagne
> > la médaille d'argent en saut en longueur.
> >
> > ·
> > 1er Novembre 1928: La
> > Gendarmerie change de nom, et devient La Garde d'Haïti.
> >
> >
> > ·
> > 31 Octobre 1929: 215
> > étudiants de Damien, accompagnés de professeurs haïtiens,
> > organisent une série de manifestations contre les
> > américains, provoquant ainsi les premiers troubles en
> > Haïti depuis près de dix ans.. Ces manifestations sont
> > suivies d'une série de grèves.
> >
> > ·
> > 3 Décembre 1929: Mort de
> > Rosalvo Bobo, à Paris. Il est enterré au cimetière du
> > Père Lachaise.
> >
> > ·
> > 5 Décembre 1929: La ville
> > des Cayes se revolte contre Borno et l'occupation
> > americaine. Les lignes de téléphone sont coupées, et un
> > affrontement à lieu entre les Marines et les Piquets, au
> > cours duquel 12 Piquets sont tués et 25 sont blessés.
> >
> >
> > ·
> > 28 Février 1930: Arrivee en
> > Haïti de la commission Forbes, envoyee par le président
> > américain Edgar Hoover. Cette commission à pour but
> > d'étudier et d'évaluer la situation en Haïti.
> >
> >
> > ·
> > 15 Mai 1930: Eugène
> > Roy, nommé provisoirement par les américains, remplace
> > Louis Borno à la présidence.
> >
> > ·
> > 14 Octobre 1930: Election du
> > Sénat et de la chambre des députés; les nationalistes
> > remportent la majorité des sièges.
> >
> > ·
> > 18 Novembre 1930: Stenio
> > Vincent est élu président d'Haïti
> >
> > ·
> > 17 Août 1933: Signature
> > d'un traité entre les gouvernements haïtien et
> > américain, stipulant le retour des finances aux haïtiens,
> > signifiant ainsi la fin de l'occupation.
> >
> > ·
> > 5 Juillet 1934: Visite en
> > Haïti de franklin D. Roosevelt, récemment élu président
> > des Etats-Unis, en route vers le canal de Panama.
> >
> >
> > ·
> > 14 Août 1934: Le drapeau
> > américain est officiellement descendu du quartier
> > général.
> >
> > ·
> > 15 Août 1934: Les Marines
> > laissent le territoire haïtien
> >
> > ·
> > 21 Août 1934: Date
> > officielle de la deuxième indépendance Haïti, ou "
> > Désoccupation ".
> >
> > ·
> > 2 Juin 1935: Un comité
> > prépare une nouvelle constitution, permettant à Stenio
> > Vincent de passer un deuxième terme au pouvoir.
> >
> >
> > ·
> > 15 Mai 1936: Stenio
> > Vincent débute son deuxième terme à la présidence.
> >
> >
> > ·
> > 19 Novembre 1936: Horacio
> > Vasquez, président dominicain, signe un traité avec Louis
> > Borno, formalisant le tracé de la frontière
> > haïtiano-dominicaine .
> >
> > ·
> > 2 Octobre 1937: Sous ordre
> > du président Trujillo, l'armée et la police
> > dominicaines tuent entre 15.000 et 20.000 haïtiens près de
> > la frontière, aux environs de la rivière Massacre. La
> > tuerie dure trois jours.
> >
> > ·
> > 4 Décembre 1937: Une
> > centaine de bandits dominicains et haïtiens, menés par
> > Excellent Desrosiers, un exilé haïtien, traversent la
> > frontière et attaquent Thomonde. Ils pillent les casernes
> > et se replient sur Saint Domingue.
> >
> > ·
> > 14 Décembre 1937: Deux cent
> > bandits dominicains et haïtiens, menés par Excellent
> > Desrosiers, un exilé haïtien, traversent la frontière et
> > attaquent Hinche. La Garde les repousse et capture plusieurs
> > blessés dominicains.
> >
> > ·
> > 12 Janvier 1938: Le
> > gouvernement dominicain accepte de payer une indemnité de
> > $750.000 comme dédommagement pour le massacre du 2 octobre
> > 1937.
> >
> > ·
> > 18 Décembre 1938: Vincent,
> > dans un discours prononcé aux Cayes, signale la fin du
> > système de sélection des présidents par plébiscite.
> >
> >
> > ·
> > 29 Octobre 1939: Mort d'
> > Eugène Roy, ancien président d'Haïti, chez lui, à
> > Pétion-Ville. Il reçoit des funérailles nationales.
> >
> >
> > ·
> > 28 Janvier 1941: Le Sénat
> > et la chambre des députés prolongent de cinq ans le mandat
> > de Vincent à la présidence. Certains membres
> > s'abstiennent de voter, parmi lesquels le sénateur Elie
> > Lescot.
> >
> > ·
> > 5 Avril 1941: Elie
> > Lescot, élu par le Sénat et la Chambre, devient président
> > d'Haïti
> >
> > ·
> > 14 Octobre 1941: Lescot
> > élimine le système de préfectures et le remplace par un
> > système de 6 délégués: Au Cap, Cayes, Port de Paix,
> > Gonaïves, Cayes, et Jérémie.
> >
> > ·
> > 8 Décembre 1941: Quelques
> > jours après l'attaque des japonais sur Pearl Harbor,
> > dans l'archipel de Hawaii, Haïti déclare la guerre au
> > Japon.
> >
> > ·
> > 12 Décembre 1941: Les
> > ressortissants allemands et italiens vivant en Haïti sont
> > arrêtés et emprisonnés au Fort National.
> >
> > ·
> > 14 Janvier 1942: Sur demande
> > du président Lescot, la chambre donne à l'exécutif
> > des pouvoirs extra-ordinaires pour toute la durée de la
> > guerre.
> >
> > ·
> > 28 Juillet 1942: Les
> > Etats-Unis créent les Gardes Cotes en Haïti, afin de
> > défendre la région contre une éventuelle attaque
> > allemande.
> >
> > ·
> > 9 Septembre 1943: Création
> > du Corps d'Aviation, avec à sa tête le capitaine G.
> > Edouard Roy, premier aviateur haïtien.
> >
> > ·
> > 14 Avril 1944:
> > L'assemblée Nationale modifie la constitution,
> > allongeant le terme du président de deux ans (le terme
> > original était de 5 ans), et déclare qu'il n'y
> > aura aucune élection pendant la durée de la guerre.
> >
> >
> > ·
> > 11 Janvier 1946: Le
> > président Elie Lescot démissionne, après plusieurs jours
> > de grèves et de démonstrations. Une junte, composée du
> > colonel Lavaud, le major Antoine Levelt, et le major Paul
> > Magloire assume le pouvoir..
> >
> > ·
> > 13 Janvier 1946: Elie
> > Lescot, président démissionnaire, embarque avec sa famille
> > pour le Canada.
> >
> > ·
> > 12 Mai 1946: La Junte
> > organise des élections législatives.
> >
> > ·
> > 16 Août 1946:
> > L'assemblée constitutionnelle tient des élections
> > présidentielles. Dumarsais Estimé est élu.
> >
> > ·
> > 29 Mars 1947: Estimé
> > change le nom de la garde d'Haïti pour l'Armée
> > d'Haïti.
> >
> > ·
> > 26 Décembre 1949:
> > L'ambassadeur dominicain à Port-au-Prince révèle à
> > Estimé l'existence d'un complot, financé par
> > Trujillo, qui vise à faire des tueurs venant de
> > l'étranger assassiner le Colonel Magloire, le major
> > Prosper (chef de la police), et si possible, Estimé
> > lui-même, et de mettre Port-au-Prince à feu.
> >
> > ·
> > 18 Avril 1950: Le Sénat
> > refuse de ratifier une résolution de la chambre demandant
> > un amendement de la constitution, lequel aurait permit à
> > Estimé de remplir un deuxième terme à la présidence.
> >
> >
> > ·
> > 10 Mai 1950: L'Etat
> > Major, comprenant Lavaud, Levelt, Magloire, et Marcaisse
> > Prosper, demande à Estimé de démissionner. Ce coup
> > d´état est arrivé cinq mois après l´inauguration de
> > l´Exposition Universelle du Bicentenaire de la Capitale,
> > l´une des plus belles réalistions de Dumarsais Estimé.
> > Dumarsais Estimé part pour l´exil ce 10 Mai avec toute sa
> > famille, et s'établit à New York.
> >
> > ·
> > 3 Août 1950: Le
> > gouvernement provisoire annonce que les premières
> > élections présidentielles par suffrage universel auront
> > lieu le 8 octobre. Tout homme âgé de 21 ans ou plus est
> > éligible. Le colonel Magloire démissionne de la junte et
> > annonce sa candidature. Il est remplacé au sein du
> > gouvernement provisoire par Maître Luc Fouché, du Cap..
> >
> >
> > ·
> > 8 Octobre 1950: Les
> > premières élections présidentielles par suffrage
> > universel ont lieu. Officiellement, Magloire reçoit 25,679
> > votes, ou 99% des voix.
> >
> > ·
> > 6 Décembre 1950: Magloire,
> > âgé de 42 ans, né au Quartier Morin, commence son terme
> > à la présidence.
> >
> > ·
> > 3 Juillet 1951: Naissance
> > de Jean-Claude Duvalier, fils de François Duvalier.
> >
> >
> > ·
> > 20 Juillet 1953: Mort de
> > Dumarsais Estimé, aux Etats-Unis, à l'age de 53 ans.
> > Paul Magloire fait rapatrier la dépouille du président
> > pour recevoir des funérailles Nationales.
> >
> > ·
> > 1er Janvier 1954:
> > Célébration du tri cinquantenaire de l'indépendance,
> > aux Gonaïves. Le général Levelt reprend la déclaration
> > de Boisrond Tonnerre, et Jean Brière et Jacques Alexis
> > récitent leurs poèmes.
> >
> > ·
> > 2 Janvier 1954: Dans le
> > cadre des célébrations du tri cinquantenaire, la bataille
> > de Vertières est reprise, à son emplacement originel,
> > près du Cap.
> >
> > ·
> > 4 Janvier 1954: Dans le
> > cadre des célébrations du tri cinquantenaire, les statues
> > des Héros de L'Indépendance sont baptisées au Champ
> > de Mars.
> >
> > ·
> > 11 Octobre 1954: Le cyclone
> > Hazel détruit une grande partie de Jérémie, cause de
> > graves dommages au Cayes et fait un millier de morts.
> >
> >
> > ·
> > 27 Janvier 1955: Au cours
> > d'une visite officielle aux Etats Unis, le président
> > Paul Magloire s'adresse au congrès américain.
> >
> >
> > ·
> > 17 Mai 1956: Les
> > élèves des lycées des Cayes et de Jacmel, ainsi que ceux
> > du Lycée Pétion et du Lycée Louverture à Port-au-Prince,
> > organisent des manifestations contre Magloire.
> >
> > ·
> > 6 Décembre 1956: Le
> > président Paul Magloire, au cours d'un message
> > radiodiffusé, annonce sa démission. Cependant, il est
> > remplacé par un gouvernement provisoire dirigé par
> > Magloire lui-même.
> >
> > ·
> > 10 Décembre 1956: Une grève
> > générale commence à Port-au-Prince, en protestation
> > contre la junte militaire de Magloire.
> >
> > ·
> > 12 Décembre 1956: La grève
> > du 10 décembre ne montrant aucun signe
> > d'affaiblissement, Magloire donne sa démission comme
> > président provisoire, et est remplacé par Joseph Nemours
> > Pierre-Louis, un juge Capois. Cependant, Magloire, toujours
> > général de division, s'installe au Quartier Général.
> > La capitale est prise de colère et exige que Magloire
> > s'en aille pour de bon.
> >
> > ·
> > 14 Décembre 1956: Paul
> > Magloire et sa famille embarquent à bord d'un avion de
> > l'Armée d'Haïti pour Kingston. Ils se rendront par
> > la suite à New York.
> >
> > ·
> > 25 Janvier 1957: Une
> > puissante bombe éclate aux portes du palais législatif.
> >
> >
> > ·
> > 1er Février 1957: Les membres
> > du cabinet partisans de Déjoie démissionnent, en
> > protestation contre l'absence totale de Jumelistes au
> > sein du cabinet de Pierre-Louis. Une grève générale
> > débute.
> >
> > ·
> > 4 Février 1957: Nemours
> > Pierre-Louis donne sa démission. Le général Cantave prend
> > la situation en main, et demande á l'Assemblée
> > Constitutionnelle de choisir un successeur à la
> > présidence.
> >
> > ·
> > 7 Février 1957: Frank
> > Sylvain, un supporteur de François Duvalier, est élu
> > président par l'Assemblée Constitutionnelle.
> >
> >
> > ·
> > 2 Avril 1957: Frank
> > Sylvain démissionne, à la suite de la découverte
> > d'une fabrique de bombes à Martissant. Le président
> > est accusé d'avoir été au courant de l'existence
> > de cette fabrique et des divers attentats à la bombe
> > perpétrés contre les divers candidats à la présidence
> > (sauf Duvalier.) Sylvain est mis en résidence surveillée.
> >
> >
> > ·
> > 18 Mai 1957: Durant le
> > Te Deum de la fête du drapeau, un groupe de Fignolistes
> > attaque la cathédrale. La police ouvre le feu sur la foule,
> > faisant deux morts et plusieurs blessés.
> >
> > ·
> > 25 Mai 1957: Encouragé
> > par Louis Déjoie, le colonel Armand décide de prendre
> > contrôle de l'armée. Armand rassemble les troupes qui
> > lui sont fidèles au Champ d'Aviation, annonce sur les
> > ondes de Radio Commerce que Cantave est déposé, et envoie
> > un avion jeter des tracs sur la capitale. Une bataille
> > s'ensuit, à la conclusion de laquelle le coup
> > d'Armand échoue. Monseigneur Augustin, agissant en
> > médiateur, obtient un cessez-le-feu des deux camps, et
> > Daniel Fignolé est nommé président provisoire.
> >
> >
> > ·
> > 26 Mai 1957: Daniel
> > Fignolé commence son terme à la présidence. Une de ses
> > premières actions est de nommer Antoine Kébreau chef de
> > l'armée.
> >
> > ·
> > 14 Juin 1957: Le colonel
> > Kébreau rentre au palais, met Daniel Fignolé aux arrêts,
> > l'envoie en exil à bord d'un avion militaire, et
> > prend le pouvoir.
> >
> > ·
> > 15 Juin 1957: Le
> > gouvernement militaire publie un décrêt interdisant au
> > commerce de se mettre en grève.
> >
> > ·
> > 16 Juin 1957: Une rumeur
> > court que Fignolé a été exécuté ; ses partisans sortent
> > de La Saline et marchent sur la ville. La foule, surnommée
> > le « rouleau compresseur », marche sur Fort Dimanche, dont
> > les troupes ouvrent le feu. Partout au bas de la ville, de
> > furieuses batailles éclatent. A la fin de la nuit,
> > l'armée regagne le contrôle de la capitale. Le bilan
> > de cette nuit s'élève à plusieurs centaines de morts.
> >
> >
> > ·
> > 3 Juillet 1957: Le
> > gouvernement militaire du général Kebreau fait sortir un
> > décret annonçant que tout crime peut être jugé par un
> > tribunal militaire, autorisant l'armée à pratiquer des
> > fouilles à n'importe quelle heure du jour ou de la
> > nuit, et à prendre toute mesure nécessaire à "la
> > restauration de l'ordre". Ce même décret met à
> > la retraite tous les juges du tribunal de cassation.
> >
> >
> > ·
> > 2 Septembre 1957:
> > L'armée d'Haïti interdit à quiconque de porter
> > des vêtements de couleur kaki.
> >
> > ·
> > 20 Septembre 1957: Jumelle
> > rétracte sa candidature à la présidence.
> >
> > ·
> > 22 Septembre 1957: Elections
> > présidentielles, opposant François Duvalier à Louis
> > Déjoie, organisées par l'armée, auxquelles 950,000
> > haïtiens participent. Le dépouillement officiel du scrutin
> > révèle 679.884 voix en faveur de François Duvalier, et
> > 266.992 voix en faveur de Louis Déjoie.
> >
> > ·
> > 22 Octobre 1957: Prestation
> > de serment de François Duvalier, président d'Haïti.
> > Une nouvelle constitution demande que son terme prenne fin
> > le 15 mai 1963.
> >
> > ·
> > 10 Mars 1958: Duvalier
> > transfère 20 officiers proche de Kébreau vers des villes
> > éloignées de la capitale.
> >
> > ·
> > 12 Mars 1958: François
> > Duvalier nomme le colonel Max Flambert à la tête de
> > l'armée. Kébreau gagne l'ambassade dominicaine et
> > part en exil à Saint-Domingue.
> >
> > ·
> > 28 Juillet 1958:
> > Débarquement à Montrouis d'un groupe d'anciens
> > officiers de l'Armée d'Haïti, dans le but de
> > renverser le gouvernement: Alix « Sonson » Pasquet, Phito
> > Dominique, Henri « Riquet » Perpignant, accompagnés de
> > cinq mercenaires américains. Utilisant l'élément de
> > surprise, les révolutionnaires attaquent et occupent les
> > Casernes Dessalines, et téléphonent au palais, demandant
> > à Duvalier de démissionner. François Duvalier, pensant
> > que les casernes étaient occupées par 300 hommes, se
> > prépare à prendre l'ambassade quand il apprend
> > qu'il n'y en a que huit: Un soldat des casernes, à
> > qui Perpignant a demandé d'aller lui acheter un paquet
> > de cigarettes, a informé le gouvernement. Sur ceux,
> > François Duvalier fait attaquer les casernes, et les
> > putschistes sont sauvagement exécutés.
> >
> > ·
> > 15 Décembre 1958: Duvalier
> > élimine la Maison Militaire et rétablit la Garde
> > Présidentielle, qui reçoit ses ordres directement du
> > président. Le commandant de la Garde Présidentielle est le
> > major Claude Raymond.
> >
> > ·
> > 9 Avril 1959: Six
> > partisans de Déjoie détournent un avion de la COHATA en
> > provenance des Cayes sur Santiago de Cuba.
> >
> > ·
> > 11 Avril 1959: Clément
> > Jumelle, malade, à l'abri à l'ambassade de Cuba,
> > meurt..
> >
> > ·
> > 12 Avril 1959: Une voiture
> > de police arrête le cortège funéraire de Clément
> > Jumelle, saisit le cercueil, l'amène à Saint-Marc, et
> > enterre la dépouille au cimetière du portail Montrouis.
> >
> >
> > ·
> > 24 Mai 1959: François
> > Duvalier subit un arrêt cardiaque, et reste dans le coma
> > pendant neuf heures. Il restera au lit jusqu'à
> > l'été. Clément Barbot prend le gouvernement en charge
> > pendant cette période.
> >
> > ·
> > 15 Juin 1959: Dix-sept
> > personnes sont blessées ou tuées lors d'un attentat à
> > la bombe au casino.
> >
> > ·
> > 21 Juin 1959: Une aile
> > des Casernes Dessalines est complètement détruite par un
> > incendie, vraisemblablement criminel.
> >
> > ·
> > 12 Août 1959: Dans la
> > soirée, au large du Cap des Irois, un voiler est abordé
> > par un bateau à moteur en provenance de Baracoa, à Cuba.
> > Un commando de 30 cubains, commandés par Henri d'Anton,
> > un allié de Déjoie, prend commande du voilier.
> >
> >
> > ·
> > 13 Août 1959: Le voilier
> > abordé la veille par le commando d'Henri Danton
> > débarque aux Irois. Le commando gagne le Massif du Sud.
> > Recevant la nouvelle de l'invasion, Clément Barbot,
> > assumant le pouvoir à la place d'un Duvalier malade,
> > offre un récompense de 500 gourdes pour chaque envahisseur
> > tué. Un bataillon des casernes se rend à Jérémie,
> > accompagnés de Marines, présents en Haïti à cette
> > époque pour entraîner les Forces Armées d'Haïti. Les
> > envahisseurs sont vaincus et tués.
> >
> > ·
> > 3 Septembre 1959: Mort de
> > Sténio Vincent, à Pétion Ville.
> >
> > ·
> > 14 Juillet 1960: Clément
> > Barbot, homme de confiance du président, qui avait pris en
> > charge le gouvernement lors de la crise cardiaque de
> > François Duvalier, est mis aux arrêts, alors qu'il
> > revenait de l'ambassade de France où se tenait une
> > soirée commémorative de la prise de la Bastille. Barbot
> > est emprisonné à Fort Dimanche, où il restera pendant
> > seize mois.
> >
> > ·
> > 16 Août 1960: Le
> > gouvernement expulse deux pères français: Père Joseph
> > Marrec, curé de Saint-Marc pendant 30 ans, et Père Etienne
> > Grienenberger, curé de Saint Martial. L'Archevêque,
> > Monseigneur François Poirier, demande que le pays entier
> > prie pour les deux prêtres.
> >
> > ·
> > 18 Août 1960: Durant une
> > réunion de prière à la cathédrale de Port-au-Prince pour
> > les prêtres Grienenberger et Marrec, Clement Barbot et un
> > groupe de Tontons Macoutes rentrent à la cathédrale,
> > battent les fidèles et font 60 arrestations.
> >
> > ·
> > 22 Novembre 1960: A
> > l'aube, Duvalier fait arrêter Archevêque de
> > Port-au-Prince, Monseigneur François Poirier, et le met à
> > bord d'un avion en direction de Miami, avant même
> > qu'il ait eu le temps de s'habiller.
> >
> > ·
> > 10 Janvier 1961: Monseigneur
> > Rémy Augustin, seul évêque haïtien de l'époque, est
> > arrêté et emprisonné à Fort Dimanche. Quelques jours
> > plus tard, il sera envoyé en exil à New York. Cet affront
> > vaudra à Duvalier d'être excommunié par l'Eglise
> > Catholique..
> >
> > ·
> > 30 Avril 1961: Duvalier
> > organise des élections législatives. Tous les candidats
> > sont des duvalieristes.
> >
> > ·
> > 9 Mai 1961: Le
> > gouvernement annonce que lors des élections législatives
> > du 30 avril, le peuple a voté, par 1.320.748 voix à 0, que
> > Duvalier commence un deuxième terme de 6 ans le 22 mai
> > 1961.
> >
> > ·
> > 22 Novembre 1963: John F.
> > Kennedy, ennemi du gouvernement de Duvalier, est assassiné
> > à Dallas. Le palais national célèbre au champagne.
> >
> >
> > ·
> > 14 Avril 1963: Duvalier,
> > ayant appris qu'un groupe de colonels des Forces Armées
> > d'Haïti fomente un complot contre lui, arrête Charles
> > Turnier, et le fait torturer toute la nuit. Turnier est
> > exécuté le lendemain, et son corps est exposé dans la
> > cour du palais pendant une semaine. Pendant les dix jours
> > qui suivent, Duvalier révoque 69 officiers des FAdH.
> >
> >
> > ·
> > 26 Avril 1963: Le
> > chauffeur et les deux gardes du corps de deux enfants de
> > Duvalier, Simone et Jean-Claude, sont tués devant le
> > Collège Bird, alors que les enfants allaient à
> > l'école. Cette attaque provoque des centaines
> > d'arrestations et d'emprisonnements à Fort
> > Dimanche. De nombreuses victimes ne sortiront jamais de
> > prison. Suspectant que de l'attentat a été perpétré
> > par le colonel François Benoît, Duvalier fait tuer toute
> > la famille de ce dernier. Apprenant que Benoît est à la
> > chancellerie de la République Dominicaine, les macoutes
> > envahissent l'établissement, mais ne trouvent pas
> > Benoît, qui était en fait à la résidence de
> > l'ambassadeur. C'est la première fois depuis 1915
> > que le sol d'une ambassade étrangère est violé en
> > Haïti.
> >
> > ·
> > 21 Mai 1963: Les hommes
> > de Clément Barbot font exploser des bombes au Lycée
> > Pétion et au Collège St. Pierre.
> >
> > ·
> > 14 Juillet 1963: Clément
> > Barbot, son frère Harry, et plusieurs partisans sont
> > découverts à Cazeau. Les forces du gouvernement,
> > comprenant Gracia Jacques, Eloïs Maître, et Luc Désir,
> > attaquent le repaire des rebelles et les exécutent.
> >
> >
> > ·
> > 18 Juillet 1963: Un groupe
> > de Port-au-Princiens, menés par Hector Riobé, combat les
> > forces du gouvernement à Kenskoff, tuant 100 soldats.
> > Riobé se suicide afin d'éviter d'être capturé.
> >
> >
> > ·
> > 22 Septembre 1963: Cantave
> > attaque les casernes de Ouanaminthe. L'attaque échoue.
> > Duvalier fait couper la tête d'un des assaillants,
> > Blücher Philogenes, la mettre dans une boite à glace et
> > l'expédier au palais.
> >
> > ·
> > 15 Février 1964: Duvalier
> > expulse l'ordre des Jésuites dans son entier, ferme la
> > Villa Manrèse à Turgeau, et élimine la paroisse jésuite
> > du Quartier Morin.
> >
> > ·
> > 1er Avril 1964: Duvalier se
> > proclame président à vie.
> >
> > ·
> > 23 Avril 1964: Duvalier
> > fait expulser Monseigneur Alfred Voegli, évêque de
> > l'église Episcopale depuis 1943.
> >
> > ·
> > 21 juin 1964:
> > Consécration, par le père Albert Dorélien, du nouveau
> > drapeau haïtien. Celui-ci est composé de deux bandes
> > verticales, une noire et une rouge, avec le noir près du
> > mat.
> >
> > ·
> > 5 Août 1964: Un groupe
> > de 13 jérémiens, commandés par Guste Villedrouin,
> > débarquent à Dame-Marie, et marche en direction de
> > Port-au-Prince. ce groupe, appelé Jeune Haïti, se battra
> > pendant 83 jours contre les forces du gouvernement.
> >
> >
> > ·
> > 26 Octobre 1964: Dernière
> > bataille de Jeune Haïti contre le gouvernement, à Ravine
> > Roche, près de l'Asile. Les derniers survivants du
> > groupe, Guste Villedrouin, Roger Rigaud, et Réginald
> > Jourdan, sont tués, leurs têtes coupées et expédiés à
> > Duvalier. Dans les jours qui suivent, Duvalier fait tuer des
> > familles entières à Jérémie.
> >
> > ·
> > 12 Novembre 1964: Deux
> > membres de Jeune Haïti, Louis Drouin et Marcel Numa, sont
> > conduits au cimetière de Port-au-Prince et fusillés
> > publiquement. L'exécution est télédiffusée.
> >
> >
> > ·
> > 24 Avril 1966: Visite de
> > Haile Selassie, empereur d'Ethiopie, et de sa sœur, la
> > princesse Sophia Dhesta.
> >
> > ·
> > 15 Août 1966: Le Vatican
> > reprend ses relations avec Haïti, l'excommunication de
> > Duvalier est levée, et un Nonce Apostolique, Monseigneur M.
> > J. Lemieux, est installé à Port-au-Prince. François Wolff
> > Ligondé est nommé archevêque Haïti
> >
> > ·
> > 8 Juin 1967: Le
> > général Gérard Constant, commandant des FAdH, le Colonel
> > Max Dominique, gendre de François Duvalier, et 17 autres
> > officiers sont convoqués au Palais National vers minuit.
> > Après deux heures d'attente, les 19 officiers sont
> > accompagnés par Duvalier à Fort Dimanche, où les
> > attendent 19 autres officiers aux arrêts, tous amis de Max
> > Dominique. Les officiers amenés par Duvalier sont forcés
> > d'exécuter leurs 19 amis.
> >
> > ·
> > 9 Juin 1967: Après les
> > évènements de la nuit précédente, à peu près 100
> > personnes gagnent les ambassades d'Amérique Latine.
> >
> >
> > ·
> > 1er Août 1967: Duvalier
> > révoque le droit d'asile en Haïti.
> >
> > ·
> > 20 Mai 1968: Une force
> > d'invasion de 35 hommes débarque au Cap à bord de deux
> > avions en provenance des Bahamas. Les rebelles contrôlent
> > le terrain d'aviation pendant deux jours, mais leur
> > renforts n'arrivent pas, leur bateau ayant coulé. La
> > plupart des putschistes sont arrêtés ou tués.
> >
> >
> > ·
> > 24 Avril 1970: Octave
> > Cayard, commandant des gardes cotes, ouvre le feu sur le
> > palais, à partir de navires placés près de Bizoton. Ne
> > recevant pas l'appui escompté, Cayard et le reste des
> > gardes cotes prennent le large vers Guantanamo, Cuba.
> >
> >
> > ·
> > 22 Janvier 1971: François
> > Duvalier, souffrant du cœur et de la prostate, annonce que
> > son fils Jean-Claude le remplacera à la présidence.
> >
> >
> > ·
> > 22 Février 1971: François
> > Duvalier demande au peuple haïtien, par plébiscite,
> > s'il veut que Jean-Claude Duvalier succède à son
> > père. Le choix est ratifié ; le compte officiel des voix
> > est 2.391.916 voix pour, 0 contre.
> >
> > ·
> > 21 Avril 1971: Mort de
> > François Duvalier, à l'age de 64 ans. Son fils
> > Jean-Claude, âgé de 19 ans, lui succède au pouvoir.
> >
> >
> > ·
> > 1er Juillet 1969: Nelson
> > Rockefeller, envoyé du président américain Richard Nixon,
> > Visite Haïti.
> >
> > ·
> > 16 Août 1969: François
> > Duvalier expulse tous les pères enseignants du collège
> > Saint Martial, les accusant de prêcher une doctrine
> > communiste.
> >
> > ·
> > 24 Avril 1971: François
> > Duvalier est enterré. Pour l'occasion, Guy Durosier
> > chante à la cathédrale.
> >
> > ·
> > 22 Avril 1971: Prestation
> > de serment de Jean-Claude Duvalier.
> >
> > ·
> > 21 Octobre 1974: Mort
> > d'Elie Lescot, chez lui, à Laboule.
> >
> > ·
> > 27 Mai 1980: Mariage de
> > Jean-Claude Duvalier et de Michele Bennett. Cette alliance
> > du fils de François Duvalier et d'une mulâtresse
> > aliène les duvaliéristes de l'ancienne garde, qui se
> > sentent trahis.
> >
> > ·
> > 9 Janvier 1982:
> > Débarquement à la Tortue d'un groupe de putschistes,
> > menés par Bernard Sansaricq. Après plusieurs jours de
> > combat, les forces du gouvernement, menées par Henry Namphy
> > et Williams Régala, repoussent les rebelles. Ceux qui
> > n'arrivent pas à se sauver sont tués.
> >
> > ·
> > 31 Janvier 1983: Naissance
> > de François Nicolas Jean-Claude Duvalier, fils de
> > Jean-Claude et Michele Duvalier.
> >
> > ·
> > 9 Mars 1983: Visite du
> > Pape Jean-Paul II en Haïti. Dans son allocution au peuple,
> > le pontife déclare « Il faut que les choses changent . »
> >
> >
> > ·
> > 28 Janvier 1986: Une émeute
> > éclate au Cap. L'entrepôt de la CARE
> > (Cooperative for Assistance and Relief Everywhere, Inc.) est
> > pillé, et une statue de François Duvalier est renversée.
> >
> >
> > ·
> > 31 Janvier 1986: En réponse
> > aux rumeurs qu'il va abandonner le pouvoir, Jean-Claude
> > Duvalier se rend à Radio Nationale, et dans une adresse
> > radiodiffusée, déclare « Nou kanpe rèd kon ke makak ».
> >
> >
> > ·
> > 7 Février 1986: A 3h47 du
> > matin, un avion de l'armée américaine laisse Haïti
> > avec Jean-Claude et Michele Duvalier, accompagnés de 22
> > parents et amis. L'avion fait escale à Porto Rico, puis
> > amène ses passagers en France, où ils ont obtenu asile.
> >
> >
> > ·
> > 7 Février 1986: A 8h00,
> > dans un message télévisé, le Lieutenant Général Henri
> > Namphy annonce le départ de Jean-Claude Duvalier et la
> > composition du Conseil National du Gouvernement, ou CNG:
> > Henri Namphy, président ; Colonel Williams Régala, membre
> > ; Colonel Max Valles, membre ; Ingénieur Alix Cinéas,
> > membre ; Maître Gérard Gourgue, membre ; Colonel Prosper
> > Avril, conseiller.
> >
> > ·
> > 26 Avril 1986: Une foule
> > de plusieurs centaines de personnes marche pacifiquement sur
> > Fort Dimanche, avec à sa tête le père Jean-Bertrand
> > Aristide. Une fois la foule arrivée à proximité du fort,
> > le commandant Isidore Pognon ouvre le feu, utilisant des
> > mitrailleuses placées sur le toit du fort, faisant six
> > morts et une cinquantaine de blessés.
> >
> > ·
> > 29 Mars 1987: Cinquante
> > pour cent de l'électorat haïtien participe aux
> > élections demandant la ratification d'une nouvelle
> > constitution. Cette dernière est approuvée par 99% des
> > votants.
> >
> > ·
> > 23 Juillet 1987: Un groupe
> > de paysans s'appelant Tèt Ansanm est attaqué par
> > d'anciens miliciens près de Jean-Raphaël, pendant une
> > marche réclamant la restitution de terres volées. Les
> > attaquants tuent 300 personnes.
> >
> > ·
> > 23 Août 1987: Tentative
> > ratée d'assassiner Jean-Bertrand Aristide, près de
> > Pont Samedi, alors qu'il revenait du Nord.
> >
> > ·
> > 29 Novembre 1987: Premières
> > élections présidentielles de l'après-Duvalier. Tôt
> > le matin, un bureau de vote à Turgeau est attaqué par un
> > groupe d'assaillants armés de mitraillettes et de
> > manchettes. Vingt personnes, parmi lesquelles des
> > journalistes, sont tuées, et plusieurs autres sont
> > blessées. Henri Namphy, dans un message télévisé,
> > élimine le Conseil Electoral provisoire, et reporte les
> > élections, qui seront cette fois organisées par
> > l'armée, au 17 Janvier 1988.
> >
> > ·
> > 17 Janvier 1988: Elections
> > présidentielles, organisées par l'armée, et
> > boycottées par la majorité de l'électorat et les
> > principaux candidats. Leslie Manigat est élu. Il sera
> > renversé par l'armée et exilé en République
> > Dominicaine après seulement deux mois.
> >
> > ·
> > 19 Juin 1988: Henri
> > namphy envoie le président Leslie Manigat en exil.
> >
> >
> > ·
> > 11 Septembre 1988: Pendant que
> > le Père Aristide célébrait la messe à l'église de
> > Saint-Jean Bosco, un groupe d'anciens miliciens
> > envahissent l'église, tuent une douzaine de fidèles,
> > et mettent le feu à l'édifice. Une semaine plus tard,
> > un putsch au sein de l'armée envoie Namphy en exil à
> > Saint Domingue et met Prosper Avril au pouvoir.
> >
> > ·
> > 5 Mars 1990: Au cours
> > d'une démonstration contre Prosper Avril à Petit
> > Gôave, l'armée abat une fillette de 11 ans. Cet acte
> > entraîne la chute d'Avril, 5 jours plus tard.
> >
> >
> > ·
> > 10 Mars 1990: Prosper
> > Avril abandonne le pouvoir. Le général Hérard Abraham
> > gouverne dans l'intérim.
> >
> > ·
> > 12 Mars 1990: Prosper
> > Avril laisse le pays pour Miami, à bord d'un avion de
> > l'armée américaine.
> >
> > ·
> > 13 Mars 1990: Erta
> > Pascale Trouillot, juge de la Cour de cassation, prête
> > serment comme président provisoire. Erta Pascale Trouillot
> > est le premier chef d'état femme d'Haïti.
> >
> >
> > ·
> > 18 Octobre 1990:
> > Jean-Bertrand Aristide annonce sa candidature à la
> > présidence. Il devient le candidat du FNCD, remplaçant
> > ainsi Victor Benoît.
> >
> > ·
> > 16 Décembre 1990: Elections
> > présidentielles, auxquelles assistent l'ex-président
> > américain Jimmy Carter, l'Organisation des Etats
> > Americains, et les Nations Unies. Les principaux candidats
> > sont Jean-Bertrand Aristide et Marc Bazin. Jean-Bertrand
> > Aristide gagne, obtenant 67% des voix.
> >
> > ·
> > 6 Janvier 1991: Roger
> > Lafontant et un groupe de macoutes arrêtent Erta Pascale
> > Trouillot, saisissent le palais et la Télévision
> > Nationale. Lafontant monte à Télé Nationale et annonce
> > sur les ondes qu'il a pris le pouvoir.
> >
> > ·
> > 7 Janvier 1991:
> > L'armée, fidèle au gouvernement provisoire d'Erta
> > Pascale Trouillot, arrête Roger Lafontant et l'enferme
> > au pénitencier National avec 15 complices. De nombreux
> > macoutes sont déchouqués. L'ancienne cathédrale de
> > Port-au-Prince est incendiée.
> >
> > ·
> > 7 Février 1991:
> > Jean-Bertrand Aristide, élu président, prête serment. Au
> > cours de son discours d'inauguration, il met six
> > officiers de l'état major à la retraite, et nomme
> > Raoul Cédras chef de l'armée.
> >
> > ·
> > 23 Septembre 1991: Le
> > Président Jean-Bertand Aristide s'addresse aux Nations
> > Unies. Au Cours de son discours, Aristide souligne que les
> > riches sont responsables de la misegrave;re des pauvres.
> >
> >
> > ·
> > 27 Septembre 1991:
> > Jean-Bertrand Aristide revient d'un voyage aux
> > Etats-Unis, au cours duquel il s'addressa aux Nations
> > Unies. A son retour, Aristide fait un discours au cours
> > duquel il demande aux riches re reinvestir dans le pays;
> > l'elite éconimique haïtienne se sent menacée..
> >
> >
> > ·
> > 29 Septembre 1991: Un coup
> > d'état est monté au sein de l'armée, par Raoul
> > Cédras, Roger Biambi, et Michel François. Sylvio Claude
> > est tué aux Cayes ; Roger Lafontant est tué au
> > Pénitencier National. Aristide est exilé à Caracas.
> > Quelques jours plus tard, l'armée installe le juge
> > Joseph Nerette au pouvoir. Celui-ci choisit Jean-Jacques
> > Honorat comme Premier ministre.
> >
> > ·
> > 7 Octobre 1991:
> > L'armée d'Haïti installe le juge Joseph Nérette
> > comme président provisoire.
> >
> > ·
> > 11 Octobre 1991: Cent-mille
> > haïtiens participent à une marche à New York en faveur du
> > retour de Jean-Bertrand Aristide au pouvoir.
> >
> > ·
> > 8 Juin 1993: Marc Bazin,
> > Premier Ministre de la junte militaire, donne sa démission.
> >
> >
> > ·
> > 23 Juin 1993: Après la
> > production d'un rapport dénonçant les violations des
> > Droits de l'Homme par l'armée d'Haïti, les
> > Nations Unies renforcent l'embargo contre la junte
> > militaire.
> >
> > ·
> > 27 Juin 1993: Aristide et
> > Cédras se trouvent tous les deux à Governor's Island,
> > dans la baie de New York, mais ne se rencontrent pas. Un
> > médiateur des Nations Unies fait la navette entre les deux
> > camps, et arrive à un accord, fixant la date du retour
> > d'Aristide en Haïti au 30 octobre.
> >
> > ·
> > 11 Septembre 1993: Au cours
> > d'une messe au Sacré Cœur commémorant le massacre de
> > Saint-Jean Bosco, un groupe de macoutes rentrent à
> > l'église, prennent Antoine Ismery, et l'exécutent
> > dans la rue.
> >
> > ·
> > 11 Octobre 1993: Le Harlan
> > County, premier navire d'une force de sécurité
> > américaine devançant le retour d'Aristide en Haïti,
> > arrive en face de la rade de Port-au-Prince. Toto Constant,
> > chef du FRAPH (Front pour l'Avancement du Progrès en
> > Haïti) et employé de la CIA,
> > accompagné d'une centaine de membres du FRAPH,
> > manifestent sur la rade, avec armes et pancartes affichant
> > des slogans anti-américains et anti-Aristide. Le Harlan
> > County fait demi-tour et laisse les eaux territoriales
> > haïtiennes.
> >
> > ·
> > 25 Juin 1994: Suspension
> > du service aérien entre Haïti et l'Amérique du Nord,
> > dans le cadre de l'embargo contre la junte de Cédras et
> > Michel François.
> >
> > ·
> > 18 Septembre 1994: Jimmy
> > Carter, le sénateur Sam Nunn, et le général Colin Powell
> > arrivent à un accord avec Cédras, fixant le retour
> > d'Aristide au 15 octobre, évitant ainsi un affrontement
> > militaire entre HHeiHles Etats-Unis et Haïti.
> >
> > ·
> > 19 Septembre 1994: Arrivée d
> > 'une force d'intervention américaine en Haïti,
> > préparant le retour au pouvoir de Jean-Bertrand Aristide.
> >
> >
> > ·
> > 4 Octobre 1994: Les forces
> > américaines envahissent le quartier général du FRAPH
> > (Front pour l'Avancement du Progrès en Haïti.)
> >
> >
> > ·
> > 15 Octobre 1994:
> > Jean-Bertrand Aristide retourne en Haïti, après trois ans
> > d'exil.
> >
> > ·
> > 31 Mars 1995:
> > L'armée américaine cède le contrôle de la force
> > d'intervention aux Nations Unies. Pour l'occasion,
> > le président haïtien Bill Clinton visite Haïti.
> >
> >
> > ·
> > 15 Octobre 1995: Le
> > vice-président américain Al Gore visite Haïti. Le même
> > jour, le premier ministre Smark Michel, mécontent du manque
> > de progrès vers la privatisation des entreprises de
> > l'état, donne sa démission.
> >
> > ·
> > 17 Décembre 1995: Des
> > élections présidentielles sont tenues. René Préval est
> > élu avec 88% des voix.
> >
> > ·
> > 1996 : Fin du
> > mandat du président. Un de ses proches, René Préval, lui
> > succède à la tête du pays
> >
> > ·
> > 2000 : Des
> > élections législatives aux résultats contestés ouvrent
> > une crise politique. Jean Bertrand Aristide est à nouveau
> > élu président lors d'un scrutin boycotté par
> > l'opposition.
> >
> > ·
> > 2001: Une
> > mystérieuse attaque armée du palais présidentiel,
> > présenté par les autorités comme une tentative de coup
> > d'Etat, fait 13 morts à Port-au-Prince en décembre.
> > Représailles contre l'opposition.
> >
> > ·
> > 2002 : Les
> > troubles continuent malgré le vote d'une résolution de
> > l'Organisation des Etats Américains, qui prévoit des
> > élections en 2003.
> >
> > ·
> > 18 novembre 2002 : La journée du 18 novembre a marqué
> > le 199e anniversaire de la bataille de Vertières. Dans son
> > discours, le chef de l'Etat Jean Bertrand Aristide a
> > dénoncé le comportement des grandes puissances qui, selon
> > lui, continuent à perpétuer le système esclavagiste
> > contre Haïti. Il a également critiqué la politique de la
> > communauté internationale à l'endroit des petits pays
> > qui consisterait à les maintenir dans la misère et la
> > pauvreté.
> >
> > ·
> > 17 décembre 2002 : L'ancien dictateur Jean-Claude
> > Duvalier, dans une interview accordée à la chaîne de
> > télévision américaine CBS, le 17 décembre 2002, a
> > déclaré que le pays vivait une situation alarmante. Il a
> > demandé au président actuel d'abandonner le pouvoir
> > pour le bien du peuple haïtien. Il a également indiqué
> > qu'à la première occasion favorable, il rentrerait au
> > pays.
> >
> > ·
> > 2003 : Recrudescence des violences perpétrées par des
> > bandes armées soutenant le président Aristide. Les
> > manifestations se multiplient pour réclamer une démission
> > du chef de l'Etat. 36 morts et 85 blessés dans la
> > région des Gonaïves (nord-ouest) .
> >
> > ·
> > 13 janvier
> > 2003 : Plusieurs étudiants ont participé
> > ce lundi 13 janvier 2003 à une marche pacifique organisée
> > en signe de protestation contre le lâche assassinat
> > d'Eric Pierre. Les manifestants ont réclamé
> > l'arrestation des bandits qui ont commis ce forfait.
> > Rappelons que la victime, âgée de 25 ans, était en 3e
> > année d'étude à la Faculté de Médecine. Il a été
> > tué par balles, très tôt dans la matinée du 8 janvier
> > 2003.
> >
> > ·
> > 15 janvier
> > 2003 :
> > Ce mercredi 15 janvier 2003 marque la fin du
> > délai accordé au pouvoir par le groupe des 184
> > organisations de la société civile. Il avait été
> > accordé à l'Exécutif pour prendre des mesures
> > concrètes en vue de la résolution de la crise.
> > Jusqu'à présent, rien n'a été fait par le
> > pouvoir en ce sens, estime cette organisation. Le groupe des
> > 184 est en consultation pour décider de la suite à donner
> > à son mouvement.
> >
> > ·
> > 15 janvier
> > 2003 : Le taux du dollar américain a encore
> > augmenté. Ce mercredi 15 janvier 2003, on a besoin de 41
> > gourdes pour acheter la monnaie américaine. Le taux a ainsi
> > atteint le record de 720 %.
> >
> > ·
> > Octobre
> > 2003 :
> > Le
> > président Jean-Bertrand Aristide a résolu de fêter le
> > 200e anniversaire d'Haïti en frappant un grand coup. Il
> > réclame de la France le remboursement de la dette que le
> > petit pays a dû payer à son ex-métropole après la
> > révolte -- victorieuse -- de ses esclaves. Incapable de
> > résoudre la crise qui perdure depuis sa réélection, le
> > président a trouvé dans l'ancienne puissance coloniale
> > à la fois l'explication de la misère du peuple et sa
> > solution
> >
> > ·
> > 14 novembre 2003 : Plusieurs personnes ont été
> > blessées par des jets de pierre le vendredi 14 novembre
> > dans le centre de Port-au-Prince alors que débutait une
> > manifestation organisée par des représentants de la
> > société civile, appuyés par l’opposition au régime du
> > président Jean Bertrand Aristide.. La veille, une
> > étudiante de 21 ans a été tuée par balle aux Gonaïves,
> > à environ 170 km au nord de Port-au-Prince, lors de la
> > dispersion d’une manifestation anti-gouvernemental e par
> > la police.<br>Le mouvement de protestation de
> > ce vendredi 14 novembre étaitnisé par « le groupe des 184
> > », rassemblement de représentants de la société civile
> > et de chefs d’entreprise.
> >
> > ·
> > Le 17
> > novembre 2003 : Le pouvoir a adressé un appel à
> > l’unité à l’ensemble de la population haïtienne à
> > l’occasion du bicentenaire de la Bataille de Vertières,
> > le 18 novembre 2003. Les membres du patronat ont annoncé
> > qu’ils ne participaient pas aux cérémonies officielles.
> > Ils exigent la libération de leurs membres et sympathisants
> > arrêtés le vendredi 14 novembre par la police.
> >
> >
> > ·
> > 17 novembre 2003 :
> > L’ambassadeur américain en Haïti, M. James B. Foley, a
> > annoncé qu’il ne participerait à la célébration de la
> > Bataille de Vertières, le 18 novembre 2003 au
> > Cap-Haïtien.. Cette décision est motivée par le
> > comportement jugé inacceptable des membres d’organisation
> > populaires pro-lavalas et de la police, le vendredi 14
> > novembre au Champ de Mars.
> >
> > ·
> > 18 novembre 2003 :
> > Cérémonies du Bicentenaire de Vertières
> >
> > ·
> > 5 décembre 2003 : Des membres d’OP pro-lavalas, munis
> > d’armes à feu, de pierres, de frondes et de bâtons, ont
> > attaqué des étudiants de l’Institut national de gestion,
> > d’administration et de hautes études internationales
> > (INAGHEI) et de la faculté des Sciences humaines, dans
> > l’enceinte de leur établissement respectif, à la rue
> > Christophe, ce vendredi 5 décembre. Journalistes,
> > professeurs, même le recteur de l’Université d’État,
> > M. Pierre Marie Paquiot, n’ont pas été épargnés par
> > les partisans lavalas. Plusieurs étudiants ont été
> > blessés par balles.
> >
> > ·
> > 11 décembre 2003 : Plusieurs dizaines de milliers de
> > personnes, étudiants, écoliers, professeurs, artistes,
> > membres de la société civile, militants des droits
> > humains, syndicalistes, leaders politiques, ont gagné les
> > rues de la capitale, ce jeudi 11 décembre, pour réclamer
> > le départ du président Aristide du pouvoir. La marche a
> > duré plusieurs heures, en présence d’agents de la police
> > très critiqués par les protestataires. À proximité du
> > palais national, les policiers ont lancé des gaz
> > lacrymogènes et tiré des coups de feu en l’air pour
> > faire reculer les manifestants.
> >
> > ·
> > 16 décembre 2003 : Le
> > département d’Etat américain invite les responsables
> > haïtiens à ne plus réprimer les manifestations «
> > légitimes et pacifiques » qui se tiennent dans le pays.
> > Dans un communiqué daté du 15 décembre 2003, le
> > porte-parole Richard Boucher a indiqué que Washington
> > déplorait la dispersion violente des mouvements de
> > protestation de l’opposition qui réclame le départ du
> > président Jean Bertrand Aristide.
> >
> > ·
> > 16 décembre 2003 : Le
> > parti au pouvoir, Lafanmi Lavalas, a mis fin le mardi 116
> > décembre à son deuxième congrès national, qui s’est
> > tenu dans la zone métropolitaine du 14 au 16 décembre
> > 2003. Par ailleurs, ce 16 décembre a marqué le 13e
> > anniversaire des présidentielles qui ont conduit Jean
> > Bertrand Aristide au Palais national pour un premier mandat.
> > Plusieurs partisans du régime ont pris part aux festivités
> > pour témoigner leur attachement à leur chef historique, le
> > président Jean Bertrand Aristide très contesté ces
> > derniers temps.
> >
> > ·
> > 16 décembre 2003 :
> > L’ambassadeur d’Haïti à Santo Domingo, M. Guy
> > Alexandre, a remis sa lettre de démission au gouvernement
> > d’Aristide pour manifester son désaccord face aux
> > derniers actes de violence commis par les partisans du
> > pouvoir sur les opposants. Le diplomate est le 3e dignitaire
> > à se retirer du pouvoir, après la ministre de
> > l’Éducation Mme Marie Carmel Paul-Austin et le directeur
> > général du ministère de la Santé publique, le docteur
> > Pierre Emile Charles, en moins de quinze jours.
> >
> > ·
> > 16 décembre 2003 :
> > Le directeur général du
> > ministère de la Santé publique, le docteur Pierre Emile
> > Charles, a rendu son tablier en début de semaine en signe
> > de protestation contre les pratiques dites barbares du
> > régime. Le numéro 2 du ministère a condamné l’attaque
> > violente perpétrée par des membres d’organisations
> > populaires pro-lavalas contre les étudiants de l’INAGHEI
> > et de la faculté des Sciences humaines, le 5 décembre
> > dernier.
> >
> > ·
> > 17 décembre
> > 2003 : Trois
> > étudiants haïtiens ont été blessés par balles le 17
> > décembre par des partisans armés du pouvoir à
> > Port-au-Prince où la police a empêché la tenue de trois
> > manifestations pour réclamer la démission du président
> > Jean Bertand Aristide en utilisant des gaz lacrymogènes.
> >
> >
> > ·
> > Le 1er
> > janvier 2004 : Le
> > prèsident Jean-Bertrand Aristide lance une campagne
> > démandant à la France, à titre de remboursement, 21
> > milliards de dollars, il estime que cette somme correspond
> > aux 90 millions de francs payés par Haïti à
> > l'ancienne puissance coloniale en échange de son
> > indépendance.
> >
> > ·
> > Le 1er
> > janvier 2004 : Les
> > cérémonies de commémoration du Bicentenaire de
> > l'indépendance sont accompagnées de manifestations de
> > l'opposition réclamant le départ
> > d'Aristide.
> >
> > ·
> > Le 5 février
> > 2004: Des milices
> > armées s'insurgent et prennent Gonaïves. La
> > communauté internationale, emmenée par la France et les
> > Etat-Unis, présente un plan de sortie de crise, prévoyant
> > le maintien du président Aristide.Tandis que les rebelles
> > armés continuent leur progression vers la capitale,
> > l'opposition haïtienne rejette la proposition de
> > Paris.
> >
> > ·
> > Le 27
> > février 2004: Les
> > rébelles sont aux portes de la capitale.Le 28 au 29
> > février, sous la pression et avec la complicité des
> > Français et des Américains, président Jean Bertrand
> > Aristide prend la fuite pour Bangui (Centrafrique) , le 29
> > février2004.
> >
> > ·
> > 2004: Prise de
> > fonctions du président par intérim de la République
> > d'Haïti, M. Boniface Alexandre, l'ONU approuve le
> > déploiement d'une force internationale pour désarmer
> > les milices et tenter de rétablir l'état de droit à
> > Haïti.
> >
> > ·
> > 2006: René Carcia
> > Préval, proclamé vainqueur de l'élection
> > présidentielle après un accord entre le gouvernement
> > intérimaire et la commission
> > électorale.
> >
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