DES LARMES POUR HAITI

Ce jour-là un Mardi 12 Janvier Deux-Mille Dix,

Boom! La terre tremblait dans mon pays,

un poignard s'enfonçait au coeur de mon Haiti Chérie.

Tandisque de toutes parts gisaient tes filles, tes fils,

le soleil cessait de briller de ses yeux cléments d'autrefois.

On entendait que des cris, des pleurs, d'odeur de la mort

aux portes des cités, des cathédrales encore une fois

depuis que libres nous étions aux affres de ce triste sort.

 

Le nom d'Haiti me frappait fort au coeur et je tremblais,

comme si le destin de ses griffes dévorantes me poignardait.

Mon Haiti blessée dans ses entrailles saignait comme assassinée.

J'avais perdu toutes notions de temps, de l'heure tellement étonné.

Je n'entendais pas me résigner à ce lugubre trépas,

je commençais à maugréer, tituber,  comme postré par le fait.

Loin de ma terre natale, ne pouvant rien faire jusque-là,

il ne me restait plus de force fâce à la terrible faux de Hadès.

 

Les yeux rouges de larmes, perdu, dégoûté,

je regardais les corps éparpillés çà et là des enfants,

de mes soeurs, de mes frères jetés, déchiquetés

comme des chiens sans maîtres et sans parents

dans des fosses communes sans même une prière.

Tandisque tous les regards du monde se fixaient sur ce triste drame,

mon pauvre coeur ne pouvait plus supporter ce massacre infame.

J'ai pleuré, j'ai hurlé, j'ai crié à en mourir,

j'ai vomi toute ma rancoeur contre tout sur cette terre,

de cette terre ingrate qui, un jour pour sûr doit finir.

 

N'était-ce pas la miséricorde divine, tout aurait disparu.                         

Et Haiti, mon Haiti chérie, mon pays n'existerait plus. 

J'essayais de me reprendre un peu, à comprendre

puisque cette Nation m'a vu naître, berceau de ma jeunesse.

J'avais grandi là, j'y avais vécu dans toutes ses grandeurs, ses largesses.

Je lancais des mots que nul ne pouvait entendre,

je parlais en secret à mon Haiti, je disais sans attendre:

" Haiti chérie, ne nous laisse pas croupir aux  âffres de tes cendres.

Haiti, tu ne dois pas disparaitre et nous laisser orphelins.,

Haiti,  tu nous as nourris de tes maternels seins,

Haiti, tu es  notre seul espoir, de toi nous en sommes fous.

Cette dargue plantée dans ton coeur pour certain doit en sortir.

Un jour tu ressusciteras, tu ne dois pas mourir.

Nous te rebâtirons, pour toujours tu resteras avec nous.

Nous t'embrassons, nous formons un faisceau d'airain

autour de ta Beauté sereine sans attendre au lendemain.

Nous sommes tes enfants ayant dans nos veines ton sang,

ce même sang qui forgeait avec prouesse Dix-Huit-Cent-Quatre,

 dans la gloire, dans l'allégresse qui encore nous poussait à combattre                   

pour notre liberté avec force et vaincre les éléments méchants.

Jamais de notre mémoire les sacrifices de nos pères, de nos aïeux

aux champs de gloire de la Butte-Charrier, de  Vertières,

en cette Crête-à-Pierrot sous la mitraille et le feu

ne soient effacés de cette terre.


Ensemble nous sommes prèts à te rebâtir, à te reconstruire

 avec l'aide de Dieu, sacrifiant tous à l'avenir,

et qu'ainsi de la Caraïbe tu sois un exemple, une modèle 

pour tous ceux qui veulent t'épouser  encore                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                   puisque tu es toujours jolie, tu es à jamais toute belle

même dans la douleur, même dans tes blessures, même dans la mort..."

 

Frères, soeurs Haitiens, malgré nos pleurs, nos maux,

que le Pardon, la Réconciliation, l'Amour en deviennent notre lot.

Dieu est pour nous une haute retraite, bon, lent à la colère.

Nous sommes les enfants d'une même nation, que nulles barrières

à jamais puissent venir entraver nos élans et sans rancoeur              

reconstruisons, élevons Haiti rien pour notre bonheur.

Gardons notre sang-froid, prions, aimons-nous, humilions-nous

devant l'autel de grâces jusqu'à l'ultime victoire chère à nous tous.  

Vive Haiti, vive le Peuple Haitien, c'est notre cri et sans entorses,

Qu'à jamais de notre Union solide renaisse toujours notre vaillante Force.                    

(Dr. Jean-Renaud Guillaume, JD, D.TH)

(Posté par Negibo d'Haiti)

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